Le flétan du Groenland, le poisson qui n’aimait pas l’eau chaude

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Le flétan du Groenland, que la plupart des gens appellent le turbot, pourrait bien faire partie des grands perdants du réchauffement des eaux profondes du Saint-Laurent. Déjà, ce poisson d’eau froide se fait plus rare dans le golfe.

L’an dernier, les pêcheurs ont ramené seulement 1665 tonnes à quai, soit moins de 50 % du quota autorisé de 3750 tonnes. L’allocation de la pêche dirigée au flétan du Groenland limitée aux engins fixes n’a pas été atteinte depuis 2012. Les prises sont en forte diminution depuis trois ans dans les secteurs d’Esquiman et d’Anticosti. Généralement, toutefois, ceux de l’Ouest du golfe étaient parvenus, jusque-là, à pêcher leur quota. En 2017, la biomasse des poissons de taille commerciale, soit de plus de 40 cm, a diminué de 44 % comparativement à 2016. « C’est la première fois que cela se produit », relève Johanne Gauthier, biologiste en évaluation de stock de poisson, même si depuis 10 ans, une tendance à la baisse se dégageait dans les statistiques du ministère. Les biologistes de Pêches et Océans ont donc refait cette année une évaluation des stocks même si, initialement, cet exercice n’était prévu que pour 2019.

LA UNE : Pêche au flétan Photo : iStock