Maladie de la carapace : le homard du détroit de Northumberland serait vulnérable

Publicité

Articles similaires

Téléjournal : 150e saison de pêche au homard dans l’archipel

Les quais des îles de la Madeleine fourmillent d'activité...

La Coopérative des pêcheurs des Îles prête pour la 150ème mise à l’eau

Les quais des îles de la Madeleine fourmillent d'activités...

Depuis 150 saisons, le cœur des Îles bat au rythme du homard

Sur les quais de Cap-aux-Meules, de Grande-Entrée ou de...

La décroissance de la population de sébaste se poursuit

Les sébastes se font de moins en moins nombreux...

Le salaire minimum passe à 16,10$/h au Québec

Le salaire minimum augmentera de 0,35$/h au Québec, dès le...

Une récente étude des eaux qui entourent l’Île-du-Prince-Édouard est porteuse de bonnes nouvelles pour les pêcheurs de homard, mais les changements climatiques font planer un risque pour la santé des crustacés, selon un chercheur.

Richard Wahle, de l’Université du Maine, affirme qu’un récent recensement a dénombré une grande quantité de bébés homards au large de l’Île-du-Prince-Édouard. On a observé des niveaux records au large de la rive nord. C’est de très bon augure pour les pêches dans ces zones, dit M. Wahle. Malgré cela, le chercheur s’avoue inquiet pour l’avenir de la pêche dans le détroit de Northumberland. Le réchauffement des eaux risque de mettre en péril la santé du homard. Il existe une forte corrélation entre la maladie de la carapace et les températures plus chaudes, explique-t-il. En ce moment, la maladie de la carapace n’est pas un facteur important dans les eaux canadiennes, mais je crois que certaines zones plus chaudes, comme le sud de l’Île-du-Prince-Édouard et possiblement le sud de la Nouvelle-Écosse, sont plus vulnérables, affirme Richard Wahle.

LA UNE : Un homard. PHOTO : REUTERS / BRIAN SNYDER