Aux Îles-de-la-Madeleine, les citoyens qui ont subi des dommages à la suite de la tempête Dorian doivent faire appel à leur assureur. Sont-ils adéquatement protégés? Les tempêtes ravageuses ne sont plus exceptionnelles et les compagnies d’assurance ont dû s’adapter.
Selon le porte-parole du Bureau des assurances du Canada, Pierre Babinsky, les dommages causés par les vents sont généralement couverts par toutes les polices d’assurance habitation. Quant aux dommages causés par l’eau, comme le refoulement d’égout ou débordement d’un cours d’eau, ils sont plutôt couverts suivant les avenants ajoutés au contrat. Si c’est le vent qui a causé ce genre de dommage, ce sera couvert
, mentionne par contre M. Babinsky, qui invite les gens qui ont subi des dommages à contacter leur assureur. Il rappelle que depuis une trentaine d’années, on voit une croissance du nombre de catastrophes naturelles et du coût en réclamations pour les compagnies d’assurances. Au Canada depuis une dizaine d’années, c’est plus d’un milliard de dollars par année, seulement pour les catastrophes naturelles
, précise-t-il. Il y a eu des années où ça représentait entre 3 et 5 milliards à payer. Donc les coûts des matériaux et de la main-d’oeuvre augmentent et les assureurs doivent augmenter les primes. Cette tendance mondiale risque d’être la réalité pour plusieurs années encore.
LA UNE :Des chalets se retrouvent dans un piètre état après la tempête aux Îles. Photo : Alfred Arseneau
