Faillite de l’entreprise d’élevage de pétoncles Culti-Mer

Publicité

Articles similaires

Comment décortiquer un homard

On retire les pinces On retire la queue On retire les...

Une 150e saison de pêche lancée aux Îles-de-la-Madeleine

Les pêcheurs madelinots ont officiellement pris la mer pour...

Téléjournal : 150e saison de pêche au homard dans l’archipel

Les quais des îles de la Madeleine fourmillent d'activité...

La Coopérative des pêcheurs des Îles prête pour la 150ème mise à l’eau

Les quais des îles de la Madeleine fourmillent d'activités...

Depuis 150 saisons, le cœur des Îles bat au rythme du homard

Sur les quais de Cap-aux-Meules, de Grande-Entrée ou de...

Le syndic de faillite Lemieux Nolet a mis en vente les actifs de l’entreprise d’élevage de pétoncles Culti-Mer des Îles-de-la-Madeleine.

L’entreprise, fondée en 2006, a déposé son bilan, il y a un mois. Culti-Mer laisse 500 000 $ de dettes, dont la majorité, 300 000 $, est détenue par des créanciers garantis comme Investissement Québec ou la Société de développement de l’industrie maricole (SODIM). Le syndic recevra les soumissions pour l’achat des équipements et du bâtiment d’ici le 29 novembre prochain. Le propriétaire de l’entreprise, Sylvain Vigneau, n’a pas désiré commenter la fermeture de Culti-Mer qui avait cessé sa production depuis plus d’un an. À la SODIM, qui détient une créance, la directrice Mélanie Guérette n’a pas non plus voulu se prononcer sur les déboires de Culti-Mer. Toutefois, Mme Guérette rappelle qu’il s’agit d’une industrie jeune qui a besoin d’être soutenue financièrement, d’autant plus, précise-t-elle, que la production dans le domaine des pétoncles prend environ sept ans. C’est long à assumer cette durée sans avoir de revenus considérant tous les facteurs externes qui peuvent venir diminuer la production, c’est vraiment des conditions difficiles , fait valoir Mme Guerette. La prédation ou les glaces peuvent facilement fragiliser une entreprise. Malgré les difficultés, certaines entreprises comme les Moules du large ont réussi à se faire valoir auprès des consommateurs. Mais la partie n’est pas facile. La mise en marché est toujours un écueil puisqu’elle repose essentiellement sur les petites entreprises de mariculture, souligne Mme Guérette.

LA UNE : L’ouverture d’un pétoncle frais (archives) PHOTO : RADIO-CANADA / NICOLAS LACHAPELLE