Le chasseur de phoque et propriétaire de la boucherie Côte-à-Côte aux Îles-de-la-Medeleine, Réjean Vigneau, est satisfait de sa saison de chasse.
Son équipe a récolté 2000 phoques gris à la mi-janvier, notamment lors de son passage à l’Île Pictou en Nouvelle-Écosse, et 1500 autres bêtes vers la mi-mars, lors d’un séjour au Groenland.
Les phoques sont ensuite vendus pour la consommation alimentaire. Réjean Vigneau ajoute qu’autant les muscles sont vendus que les petites retailles en charcuterie.
C’est très bon comparé aux saisons précédentes, constate-t-il. Avec les restaurateurs fermés, on espère qu’on en aura pas trop.
Attaque de phoques
Un événement est tout de même venu chambouler les chasseurs de phoque durant la saison. Un des chasseurs a été attaqué par des phoques adultes, raconte Réjean Vigneau. Le propriétaire de la boucherie assure qu’un tel événement est très rare. Ça aurait pu être catastrophique, lance-t-il.Tout le monde a pu s’en tirer presque indemne.
Quotas respectés
Réjean Vigneau soutient que son équipe est la seule au Canada à faire de la chasse au phoque pour la viande.
Selon le propriétaire de la boucherie Côte-à-Côte, le nombre de phoques chassés est très bas par rapport au quota autorisé, ce qui lui permet de chasser presque toute l’année.
Il indique que le maximum de phoques du Groenland que l’on peut chasser est 25 000 bêtes. Jusqu’à maintenant, 1500 phoques y ont été chassés. Pour ce qui est du phoque gris, Réjean Vigneau dit être autorisé à en abattre 15 000. Au total, 2000 d’entre eux ont été chassés cette année.
Le chasseur de phoques déplore que plusieurs jugent que le mammifère est en voie d’extinction. Il affirme plutôt qu’il y a une abondance de la bête dans les océans.
La population de phoques du Groenland serait à environ 10 à 11 millions d’individus.
LA UNE : Le nombre de phoques chassés cette année est loin de dépasser les quotas autorisés. (Archives). PHOTO : ISTOCK / IAN DYBALL
