Projet d’agrandissement à l’abattoir des Îles-de-la-Madeleine

Publicité

Articles similaires

Les lauréats du gala régional du Défi OSEntreprendre

Le 25 avril dernier, à Sainte-Anne-des-Monts, s'est déroulé le...

Des débarquements record, mais pas de meilleurs prix pour le homard québécois

Malgré des débarquements records depuis quelques saisons, le prix...

La Coopérative de solidarité en production animale des Îles-de-la-Madeleine veut agrandir de 75 % la superficie de son abattoir de Havre-aux-Maisons, afin que la boucherie Côte-à-Côte puisse offrir des produits du phoque aux grandes chaînes d’alimentation.

«L’agrandissement est nécessaire pour la viande de phoque, soutient Réjean Vigneau, propriétaire de la boucherie Côte-à-Côte et administrateur de l’abattoir. L’abattoir n’est plus adéquat.»  Depuis 2014, à la suite de graves difficultés financières, la Coopérative de solidarité en production animale des Îles-de-la-Madeleine (CSPAIM) a confié l’ensemble des opérations d’abattage à la boucherie Côte-à-Côte, à titre d’opérateur locataire. Depuis, l’entreprise utilise l’abattoir pour transformer ses produits, notamment la viande de phoque. Ce transfert de gestion a permis de maintenir à flot le seul abattoir des Îles qui dessert 13 membres éleveurs. « C’est la solution qu’on a trouvée, c’est la clé du succès, explique le président de la coopérative et éleveur de bœuf, Bernard Langford. Le genre d’entreprise qu’on a là, c’est unique, on n’a pas ça nulle part. Ce modèle-là fonctionne très bien, on le prouve depuis six ans.» Toutefois, l’espace de 272 mètres carrés de l’abattoir est désormais trop restreint. Un agrandissement de 212 mètres carrés est souhaité afin que la boucherie Côte-à-Côte puisse développer une gamme de produits de phoque adaptée aux besoins des chaînes de distribution alimentaire du Québec. «On veut développer des produits pour rentrer dans les marchés et ça prend des standards de poids très précis, des produits avec des codes à barres. Ça nécessite de nouveaux équipements et plus l’espace explique Réjean Vigneau. Le propriétaire de la boucherie indique que l’espace de congélation et de transformation n’est plus suffisant, alors qu’il espère transformer la viande de 4000 à 6500 phoques par année dans un contexte où la main-d’œuvre se fait rare.

LA UNE : La Coopérative de solidarité en production animale des Îles-de-la-Madeleine souhaite agrandir l’abattoir, en partenariat avec la boucherie Côte-à-Côte. PHOTO : BERNARD LANGFORD