Le crabe des neiges est arrivé dans les poissonneries dimanche, de quoi ravir celles et ceux qui en raffolent. Cependant, pour en déguster cette année, il faut mettre la main au porte-monnaie, car il se vend 20 % plus cher qu’en 2021.
Acheter un crabe coûte une vingtaine de dollars. Aux Pêcheries Raymond Desbois, dans le quartier Sillery à Québec, la livre coûte 15,50 $. Un crabe pèse en moyenne une livre et demie
, précise Myriam Desbois, la propriétaire.
Compte tenu du contexte économique actuel, la hausse de prix était inévitable. Il y a l’inflation, et l’essence coûte plus cher. La pénurie de main-d’œuvre nous a obligés à augmenter nos salaires pour garder nos employés
, indique la commerçante.
Des clients dès 6 h 30
L’envolée des prix n’a pas découragé les Québécois qui adorent ce crustacé de s’en procurer. Hélène Lemieux est de ceux-là. Avant d’entrer dans le magasin, elle avait l’intention d’en acheter une dizaine – Je les congèle
– et de revenir au moins trois ou quatre fois
d’ici la fin de la saison.
« Oui, c’est plus cher. Mais c’est délicieux. Et puis, on ne voyage plus autant qu’avant, alors on se gâte autrement. » — Une citation de Hélène Lemieux, résidente de Québec
Les Pêcheries Raymond Desbois ouvrent à 9 h le dimanche. Les plus affamés et les plus gourmands n’ont pas hésité à se lever de bonne heure pour être sûrs d’en avoir.
h30 et il y avait déjà des gens qui attendaient en file dehors","text":"Je suis arrivé à 6h30 et il y avait déjà des gens qui attendaient en file dehors"}}">Je suis arrivé à 6 h 30 et il y avait déjà des gens qui attendaient en file dehors
, confie Myriam Desbois.
La poissonnière avait 4500 livres de crabe à vendre dimanche. Une heure après l’ouverture de sa boutique, elle en avait déjà écoulé 1500 livres.
La pêche au crabe des neiges durera plus d’un mois et sera suivie, dès la fin d’avril ou au début de mai, par la pêche au homard.
LA UNE : En ce début de saison de pêche, la livre de crabe des neiges se vend 15,50 $, soit 20 % de plus que l’an dernier. PHOTO : RADIO-CANADA
PAR Vincent Pichard
D’après les informations de Marie-Pier Mercier