Le juge Jacques Babin a mis en délibéré la demande de suspension du transfert des actifs de l’entreprise LA Renaissance des Îles, lundi. Les audiences dans ce dossier se poursuivaient, cette fois au palais de justice de Havre-Aubert, aux Îles-de-la-Madeleine.
Près d’une trentaine de créanciers de l’entreprise en faillite ainsi qu’un soumissionnaire qui a tenté d’acquérir ses actifs sont adressés au Tribunal, en avril, dans le but de suspendre cette vente à Poisson Frais des Îles.
Cette requête n’avait pas été abordée lors des audiences précédentes, qui ont lieu à Percé, le 4 mai.
Le groupe de demandeurs se dit brimé puisque ce n’est pas l’offre la plus élevée qui a été retenue par le syndic de faillite, lors de l’appel d’offres, pour la relance des activités de l’entreprise.
Le repreneur des deux usines de LA Renaissance, Christian Vigneau, s’est opposé à cette requête de suspension, débattue lundi. On ignore à quel moment un jugement sera rendu dans ce dossier.
M. Vigneau confirmait, en mai, avoir déjà pris possession d’une partie des actifs de LA Renaissance des Îles, c’est-à-dire l’usine de transformation de Gros-Cap et le vivier de homard.
Il restait encore, à ce moment, à officialiser l’acquisition de l’usine de transformation de crabe de Grande-Entrée puisqu’une formalité empêchait cette transaction.
Une autre question entendue
Les audiences se poursuivent dans le dossier de la faillite de LA Renaissance des Îles mercredi et jeudi, toujours au palais de justice de Havre-Aubert. Ces deux journées sont consacrées à la question de l’hypothèque légale que détient Express CTMA [aussi appelée Transport CTMA] sur des biens qui appartenaient à l’entreprise en faillite.
Le syndic de faillite s’oppose à la légalité de cette hypothèque, ce que conteste Express CTMA.
La faillite de LA Renaissance des Îles a officiellement été déclarée le 9 février.