Le porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ) en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine et au Bas-Saint-Laurent, Claude Doiron, fait face à la justice. Trois chefs d’accusation à caractère sexuel sont portés contre le sergent, qui était la voix et le visage du service de police dans la région depuis 2012.
La première comparution de l’homme de 60 ans a eu lieu lundi matin au palais de justice de Percé. L’avocat Jean-François Boucher a représenté par visioconférence le policier qui était absent à l’audience.
Selon l’acte d’accusation obtenu par Radio-Canada, Claude Doiron est accusé de contacts sexuels sur une personne de moins de 14 ans, d’incitation à des contacts sexuels sur une personne de moins de 14 ans et d’agression sexuelle.
Les gestes qui lui sont reprochés auraient été posés entre le 1 mai 1988 et le 30 septembre 1988, à Cloridorme.
Une seule présumée victime est en cause dans ce dossier.
Le mandat d’arrestation contre le porte-parole de la SQ a été lancé le 14 juin dernier à la suite d’une enquête de la Direction des affaires internes du corps policier.
La SQ confirme que le sergent Doiron est suspendu à demi-solde depuis le 15 juin, date de son arrestation. Il n’était pas à l’emploi du corps policier lors des faits allégués.
Sa dernière journée dans ses fonctions de porte-parole pour la SQ était d’ailleurs prévue le mercredi 28 juin.
Claude Doiron sera de retour en cour au palais de justice de Percé le 29 septembre prochain.
LA UNE : Au fil des ans, Claude Doiron est devenu un intervenant connu du public puisqu’il était appelé, dans le cadre de ses fonctions à la Sûreté du Québec, à relayer les informations aux membres des médias relativement à différents événements de l’actualité. (Photo d’archives). PHOTO : RADIO-CANADA / MARGUERITE MORIN
PAR Roxanne Langlois