Au sortir d’une rencontre avec la députée fédérale de Gaspésie—Les Îles-de-la-Madeleine, Diane Lebouthillier, le Regroupement des usagers du port de Cap-aux-Meules (RUPCAM) se dit déçu de ne pas avoir obtenu davantage de détails concrets sur le déroulement des travaux de réfection prévus au quai.
C’est ce que déclare le président du RUPCAM, Jocelyn Thériault, qui affirme que les usagers du port en ont marre d’attendre des développements.
M. Thériault mentionne que ces travaux auraient dû être faits depuis bon nombre d’années.
Le pêcheur insiste sur l’importance que les travaux sur la cale de halage, une rampe utilisée pour hisser les bateaux hors de l’eau, débutent le plus rapidement possible, avant le début du chantier sur le quai. Il ignore si Transports Canada tiendra compte de l’avis des usagers.
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, explique-t-il.
Jocelyn Thériault ajoute que les bateaux de plus de 100 tonnes doivent actuellement se mettre en cale sèche hors de l’archipel, dans les provinces maritimes ou en Gaspésie. Cette situation s’explique par le fait que la cale de halage du quai de Cap-aux-Meules, bien qu’équipée d’une grue portique pouvant lever des bateaux de 300 tonnes, ne peut supporter cette charge.
Lebouthillier, à Justin Trudeau puis à Transports Canada: la cale de halage doit être faite au début des travaux du quai parce qu’en premier, il faut retirer les bateaux semis- hauturiers qu’on ne peut pas monter.","text":"On l’a toujours dit à MmeLebouthillier, à Justin Trudeau puis à Transports Canada: la cale de halage doit être faite au début des travaux du quai parce qu’en premier, il faut retirer les bateaux semis- hauturiers qu’on ne peut pas monter."}}">On l’a toujours dit à Mme Lebouthillier, à Justin Trudeau puis à Transports Canada : la cale de halage doit être faite au début des travaux du quai parce qu’en premier, il faut retirer les bateaux semis- hauturiers qu’on ne peut pas monter.
Le président du RUPCAM ajoute qu’il est impossible d’attendre jusqu’en 2028 avant de bénéficier d’une nouvelle cale de halage.
Transports Canada a confirmé cet hiver que selon un échéancier préliminaire, les travaux pour la construction du nouveau quai de Cap-aux-Meules devraient débuter en 2025 pour se terminer en 2028.
Diane Lebouthillier se dit satisfaite
La députée fédérale Diane Lebouthillier affirme être satisfaite de la vitesse à laquelle progresse le dossier, parce qu’elle estime qu’il mérite qu’on prenne le temps de bien faire les choses.
Quand on regarde le niveau des océans qui augmente, les discussions sont importantes à avoir parce ce sont des infrastructures qui sont construites pour au moins les 50 à 60 prochaines années
, estime-t-elle.
Diane Lebouthillier affirme par ailleurs que Transports Canada travaille avec la Coopérative de transport maritime et aérien (CTMA), dans le dossier de la cale de halage puisqu’elle en est propriétaire.
L’élue ajoute que des évaluations récemment effectuées sur le quai révèlent qu’il ne s’est pas autant détérioré que le laissaient entendre des prévisions. En 2022, une entreprise des Îles a été embauchée pour solidifier la structure actuelle. Des bites d’amarrage ont été installées pour permettre aux pêcheurs de s’y amarrer.
Des consultations souhaitées
Jocelyn Thériault souligne qu’il a eu plusieurs rencontres d’information avec Transports Canada. Il aimerait aussi que des réunions de consultation soient organisées avec les pêcheurs et les usagers pour que les travaux tiennent compte des vrais besoins
.
Diane Lebouthillier estime quant à elle que les rencontres qui se sont tenues ne sont pas seulement des rencontres d’information, mais plutôt des rencontres d’échanges. Oui, il y a des informations qui sont données, mais les usagers sont aussi consultés. C’est important d’avoir des échanges
, affirme-t-elle.
Ottawa a annoncé l’été dernier un investissement de 40 millions de dollars pour la reconstruction du quai de Cap-aux-Meules. Le premier ministre avait alors confirmé que les travaux débuteraient cette année.
LA UNE : Le port de Cap-aux-Meules est le seul port en eaux profondes de l’archipel (Photo d’archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE
PAR Véronique Duval avec les informations d’Isabelle Larose
