Quatre pêcheurs ont dû être secourus par la Garde côtière canadienne (GCC) au sud-est de l’île d’Anticosti dans la nuit de samedi à dimanche.
La GCC estime que leur navire, qui mesure environ 15 mètres de longueur, a sombré à 50 milles nautiques de l’île d’Anticosti. Cette distance représente un peu plus de 92 kilomètres des berges de l’île.
Il y avait trop d’eau qui rentrait à bord du navire et les pompes ne fournissaient pas. On pense que le navire a sombré ou chaviré
, indique le surintendant adjoint intérimaire d’intervention environnementale et de dangers maritimes de la GCC, Eric Esclamadon.
Peu de risques pour l’environnement
Étant donné l’emplacement du navire, le surintendant considère que l’épave représente un faible risque pour l’environnement.
Les premiers rapports dont on dispose qui datent de dimanche [indiquent qu’on aurait] possiblement moins de 20 litres d’hydrocarbures à la surface de l’eau
, précise-t-il.
M. Esclamadon fait valoir que les conditions météorologiques empêchent la GCC de calculer la quantité d’hydrocarbures qui demeure à la surface de l’eau.
Notre plan est de continuer à surveiller jusqu’à ce que le risque de pollution soit passé
, note-t-il.
Il ajoute que le carburant est constitué de diesel, ce qui inquiète peu la Garde côtière.
Le diesel est un hydrocarbure qui n’est pas persistant dans l’environnement. La plupart du temps, après quelques jour, il s’évapore ou se disperse dans l’eau
, mentionne Eric Esclamadon.
L’équipage de l’Atlantique a été reconduit aux Îles-de-la-Madeleine par la Garde côtière, selon Eric Esclamadon.
LA UNE : L’équipage, qui provient de l’Atlantique, a été reconduit aux Îles-de-la-Madeleine par la Garde côtière canadienne. (Photo d’archives) PHOTO : GARDE CÔTIÈRE CANADIENNE
PAR : Charles-Étienne Drouin