La Sherbrookoise Anabelle Guay s’apprête à ramer jusqu’aux îles de la Madeleine

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Après avoir parcouru un millier de kilomètres à vélo et à pied entre l’Estrie et la péninsule de Forillon, en Gaspésie, Anabelle Guay se lance dans une traversée à la rame jusqu’à l’archipel madelinot. Avec cette Grande Traversée, la jeune femme cherche à promouvoir la diversité corporelle dans le sport.

Anabelle Guay est fébrile. Dimanche, elle entamera la troisième étape – et non la moindre – de son périple. Pendant près de deux semaines, elle parcourra à la rame la distance entre la péninsule de Forillon et les îles de la Madeleine.

Depuis le 18 juin, la jeune Sherbrookoise de 23 ans réalise un parcours d’aventure en solitaire à travers la Belle Province. Son périple et sa démarche font l’objet d’un documentaire. Une équipe de tournage l’accompagne d’ailleurs à certains moments de son parcours.

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La jeune femme se prépare et s’entraîne depuis plusieurs jours à Rivière-au-Renard en attendant une fenêtre météorologique favorable pour prendre le large. Elle a notamment reçu les conseils et le soutien de sa mentore, l’aventurière Mylène Paquette, qui a traversé l’Atlantique Nord à la rame en solitaire.

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Anabelle Guay considère la troisième étape comme son plus grand défi. Cette dernière section, c’est celle qui me faisait le plus peur, parce que c’est de l’inconnu totalement pour moi, autant à la rame que dans d’autres types d’embarcations. J’ai confiance qu’un coup de rame à la fois, je vais me rendre aux îles de la Madeleine, témoigne-t-elle.

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Hors de sa zone de confort, la jeune femme a eu l’impression de se surpasser au cours des dernières semaines. Me trouver vraiment seule, dans des endroits reculés dans les bois sans aucune civilisation, sans moyen de communication, ça a vraiment été un défi, dit Anabelle, qui a dû composer avec une blessure après s’être foulé la cheville sur le mont Jacques-Cartier. Elle se dit reconnaissante du soutien de son père, qui est allé lui porter de la nourriture tous les trois jours lors de sa randonnée pédestre.

jours avec un sac à dos de plus de 40livres sur mon dos. Donc, ça a été un défi physique et psychologique","text":"Ça a été rocambolesque, il y a plein de péripéties, de surprises. En vélo, [j’ai eu] des flats, des rayons brisés. À pied, ça a été un grand défi d’apprivoiser la solitude comme ça pendant 22jours avec un sac à dos de plus de 40livres sur mon dos. Donc, ça a été un défi physique et psychologique"}}">Ça a été rocambolesque, il y a eu plein de péripéties, de surprises. En vélo, [j’ai eu] des flats, des rayons brisés. À pied, ça a été un grand défi d’apprivoiser la solitude comme ça pendant 22 jours avec un sac à dos de plus de 40 livres sur mon dos. Donc, ça a été un défi physique et psychologique, ajoute-t-elle.

Anabelle Guay a préparé cette Grande Traversée pendant deux ans avant de se lancer à l’aventure. Elle retournera ensuite sur les bancs d’école à l’automne pour poursuivre ses études en psychologie.

LA UNE : Anabelle Guay s’est préparée pendant deux ans pour réaliser cette Grande Traversée avec l’objectif de promouvoir la diversité corporelle dans le sport. (Photo d’archives). PHOTO : GRACIEUSETÉ : ANABELLE GUAY

PAR Miriane Demers-Lemay avec les informations de Gabriel Paré-Asatoory