2024 sera une année de transition pour les pêches, selon la ministre Lebouthillier

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La ministre fédérale des Pêches, Diane Lebouthillier, affirme que 2024 sera une année de transition pour le monde des pêches.

La ministre Lebouthillier a convoqué la presse lundi matin pour faire le bilan de ses premiers mois comme ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne depuis sa nomination à la fin juillet.

Elle y a affirmé qu’elle n’a toujours pas rendu de décision quant à la prochaine saison de pêche à la crevette et sur une possible reprise de la pêche commerciale au sébaste.

La ministre s’est contentée de répéter qu’elle fera connaître sa décision sur ces pêches à la fin janvier, ne voulant pas s’avancer davantage sur la question.

Des sébastes morts.

La ministre avait affirmé en décembre qu’il y aurait davantage de pêche au sébaste dans les eaux du golfe du Saint-Laurent en 2024. (Photo d’archives) PHOTO : PÊCHES ET OCÉANS CANADA / CLAUDE NOZÈRES

Je ne revivrai pas ce qui s’est passé avec la morue, dit-elle. On va prendre des décisions qui vont être responsables […] et raisonnables. Comme je le disais, on est en période de transition et il en va de l’avenir des pêches dans notre secteur, ajoute Diane Lebouthillier.

Par ailleurs, la ministre dit avoir eu des discussions avec les scientifiques de son ministère pour qu’ils travaillent en collaboration plus étroite avec les pêcheurs.

Il faut vraiment réconcilier les deux secteurs. Le secteur des sciences a un langage, souvent ils sont surspécialisés et des fois ce n’est pas toujours facile de les comprendre, dit la ministre.

Mme Lebouthillier affirme aussi être en contact avec les pêcheurs pélagiques de hareng et de maquereau, qui soutiennent pourtant ne pas être capables de la rencontrer. Elle ajoute qu’il n’y a pas de nouveau dans ce dossier.

Fonds des pêches

La ministre Lebouthillier n’a pas encore statué sur l’avenir du Fonds des pêches du Québec, même s’il arrive à échéance le 31 mars prochain.

Cette enveloppe de 42,8 millions de dollars a été mise en place en 2019 pour une période de cinq ans et vise à soutenir les projets de recherche en pêche et en aquaculture dans la province.

Selon la plus récente mise à jour, il reste encore 15,6 millions de dollars à octroyer.

Des associations de pêche et centres de recherche avaient dénoncé la lenteur dans l’évaluation des projets.

La ministre demeure vague sur ce qu’il adviendra de ces fonds après le 31 mars.

Avec le ministre [provincial, André] Lamontagne, on est en train de faire l’évaluation du Fonds des pêches et comment on peut améliorer et accélérer le traitement des dossiers, indique Mme Lebouthillier.

Pour moi c’est un outil important et là aussi on fera les annonces en temps et lieu, mais je demande aux gens de l’industrie de continuer de présenter des projets.

Une citation deDiane Lebouthillier, ministre fédérale des Pêches

Le Fonds des pêches du Québec est financé à 70 % par le gouvernement fédéral et à 30 % par le provincial.

LA UNE : La députée de Gaspésie-Les Îles-de-la-Madeleine et ministre des Pêches et des Océans, Diane Lebouthillier (Photo d’archives) PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / ADRIAN WYLD

PAR Radio-Canada avec les informations de Martin Toulgoat.