L’expression anglophone « White Lining » est utilisée dans le langage automobile populaire. Le terme est associé à un phénomène de conduite dans lequel des conducteurs se filment en train de manœuvrer de manière dangereuse leur véhicule sur des routes publiques. Une mode répandue sur les médias sociaux qui est bien active dans plusieurs pays, mais qui, maintenant, fait aussi son apparition ici, au Québec.
MTL White Lines
La popularité du phénomène commence à prendre de l’ampleur chez nous. Elle se développe grâce à un partage de plus en plus massif de clips de conducteurs qui effectuent des manœuvres dangereuses sur le réseau routier québécois. Dépassement par l’accotement à haute vitesse, parfois à 200 kilomètres/heure, poursuite policière, les adeptes du « White Lining » commettent des infractions très risquées.
Des situations qui donnent, dans certains cas, la chair de poule, et que nous pouvons maintenant observer dans la région de Montréal. De fait, une page Instagram nommée MTL White Lines présente la collection de vidéos amateurs filmées par les malfrats. On peut apercevoir des manœuvres de conduite dangereuse sur l’autoroute 15, le boulevard Décarie et, même, sur la métropolitaine.

Un phénomène connu et surveillé par la SQ
Le « White Lining » n’est pas nouveau sur la scène automobile. Le phénomène, depuis belle lurette observable sur les réseaux sociaux, a longuement été attribué à des conducteurs de l’autre côté de la frontière. Le « whiteline » a généré plus de 139,3 millions de vues sur la plateforme sociale TikTok et plus de 272 000 parutions sur Instagram.
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En entrevue à l’antenne du 98,5 FM à Montréal, Marc Tessier, responsable à la SQ, précise qu’il est possible d’enquêter sur les vidéos une fois leur publication faite sur les médias sociaux. Celui-ci ajoute toutefois qu’il est plus difficile de le faire quand les capsules datent de quelques semaines, et invite la population à dénoncer aussitôt les comportements jugés inquiétants sur la route au lieu de filmer la scène, comme c’est souvent le cas. Marc Tessier explique qu’il est mieux d’appeler rapidement la SQ pour réussir à intercepter les conducteurs en infraction.
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