Une rencontre pour faire le point sur les besoins en logement dans la région

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Une rencontre sur les besoins en logement en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine aura lieu jeudi avec des membres du milieu communautaire, municipal et entrepreneurial.

Le chantier régional logement habitation Gaspésie – Les Îles réunira les acteurs du milieu virtuellement jeudi.

Le but de cette rencontre est de faire le point sur la situation du logement en Gaspésie et dans l’archipel, de se mettre à jour sur les programmes et les lois relatives au logement et de voir s’il est possible de s’inspirer d’initiatives venues d’ailleurs.

Ce que les partenaires nous demandent, c’est de présenter de l’information justement pour faire un pas de plus, explique Rachel Pouliot, directrice générale du Réseau de développement social Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (RDS-GÎM).

Rachel Pouliot

Rachel Pouliot est la directrice générale du Réseau de développement social Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (RDS-GÎM) qui organise le chantier régional logement habitation Gaspésie – Les Îles. PHOTO : GRACIEUSETÉ DU RÉSEAU DE DÉVELOPPEMENT SOCIAL GASPÉSIE-ÎLES-DE-LA-MADELEINE

Le premier chantier régional a eu lieu en 2013. Depuis quelques années, le chantier réunit les partenaires deux fois par année.

Quand une loi change, on n’est pas nécessairement toujours au fait, dans chacun des territoires, dans chacune de nos organisations, dans chacune de nos missions, de tous les changements qui peuvent avoir lieu, affirme la directrice générale. Ça permet vraiment de faire lever des projets ou du moins de voir des projets avec un angle différent, précise-t-elle.

Elle ajoute que cette rencontre permet aussi de créer des partenariats et de mieux focaliser les énergies de chaque acteur. Même si c’est très simple, ça semble quand même être quelque chose qui est important avec l’étendue du territoire qu’on a, dit Mme Pouliot.

Les citoyens, qui veulent s’informer ou s’inspirer des projets présentés, peuvent s’inscrire. Mais ce n’est pas un espace de revendication, souligne-t-elle. Les personnes qui sont à la recherche d’un logement doivent se tourner vers les élus ou les ressources qui existent sur le territoire dont c’est la mission.

Parmi les conférenciers, il y aura une présentation d’Éric Cimon, directeur général de l’Association des groupes de ressources techniques du Québec, qui revient d’une mission d’exploration en Europe. Il partagera les pratiques inspirantes qui pourraient aider à faire face à la crise du logement dans la région.

Un paysage hivernal dans le secteur de Cap-aux-Meules

Les Îles-de-la-Madeleine font face à un manque de logements. (Photo d’archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Les enjeux de l’heure

Selon Rachel Pouliot, la rareté et l’abordabilité des logements sont les deux facteurs principaux qui créent la crise actuelle.

Elle affirme que la méconnaissance des lois crée aussi des remous. Il y a beaucoup de locataires et de propriétaires qui ne connaissent pas nécessairement bien les droits et les devoirs de chaque partie.

Mme Pouliot donne l’exemple du logement saisonnier. Par exemple, il est illégal de mettre quelqu’un à la porte au mois de mai simplement pour la raison que c’est plus payant de louer au mois durant l’été quand on a un bail en bonne et due forme.

Selon elle, l’âge du parc immobilier gaspésien est également un enjeu décrié par les partenaires du chantier régional. Le mauvais état de certains logements est assez préoccupant.

La Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) rendra publiques les statistiques 2023 dans les prochains jours, afin de tracer un portrait plus précis du taux d’inoccupation des agglomérations de plus de 10 000 habitants.

Le Réseau de développement social Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine publiera le compte-rendu du chantier régional logement de jeudi sur sa page web.

 

LA UNE : La pénurie de logements est un enjeu qui touche de nombreuses municipalités sur le territoire. (Photo d’archives). PHOTO : RADIO-CANADA

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