L’usine de transformation de produits marins investira 10 M$ pour moderniser sa chaîne de transformation du crabe des neiges.
L’objectif pour Fruits de mer Madeleine est d’augmenter la capacité quotidienne de production. L’usine transformait en moyenne entre 60 000 et 65 000 livres de crabe par jour en 2020 et 2021, rapporte le président du conseil d’administration de Fruits de mer Madeleine, Eudore Aucoin.
L’année passée, dit-il, on a fait. nous à l’interne on dit des des petits miracles, on a réussi à avoir une moyenne de plus de livres par jour
.
À terme, cette capacité de production sera presque doublée avec un rendement de 120 000 livres par jour.
Fruits de mer Madeleine se dotera d’une autre chambre froide.
L’alimentation électrique de l’usine sera aussi augmentée, ce qui suppose une reconstruction du système.
Eudore Aucoin précise que les responsables de l’usine travaillent sur ce projet depuis plus d’un an.
Le chantier sera lancé à l’automne, dès la fin de la saison. Tout l’équipement de la ligne de transformation devra d’abord être démantelé et déplacé.
Une des principales motivations de l’entreprise est de transformer le maximum de crabe des neiges avant que la pêche soit ralentie par l’entrée des baleines noires dans le Saint-Laurent et la fermeture des zones de pêche qu’elles fréquentent. Les trois premières semaines sont cruciales
, souligne Eudore Aucoin. On veut accélérer pour que les pêcheurs puissent y aller [à la pêche] plus rapidement, que les quantités qu’ils peuvent ramener soient beaucoup plus grandes pour éviter de rentrer en contact ou en conflit avec les baleines.
Les baleines sont là et il va falloir vivre avec.
L’objectif de Fruits de mer Madeleine est d’être prêt pour le début de la saison de pêche au crabe 2025. Ce genre de travaux est aussi susceptible d’aider les entreprises de transformation du crabe du sud du golfe à retrouver la certification de pêche durable.
Fruits de mer Madeleine qui transforme principalement du crabe des neiges et du homard, mise aussi sur la diversification et traite aussi du crabe commun, du crabe araignée, du pétoncle, du buccin.
LA UNE : Un travailleur de Fruits de mer Madeleine décortique du crabe. (Photo d’archives). PHOTO : RADIO-CANADA / PHILIPPE GRENIER
PAR Joane Bérubé