Une carcasse de béluga trouvée sur une plage de l’Île-du-Prince-Édouard

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La carcasse d’un béluga a été trouvée sur la plage Tracadie, sur la côte nord de l’Île-du-Prince-Édouard, dimanche soir. L’activité humaine n’aurait pas provoqué la mort du cétacé, selon les analyses préliminaires.

Des experts du Collège vétérinaire de l’Atlantique étaient sur les lieux, mardi, pour effectuer une nécropsie et des tests génétiques afin de déterminer la cause de sa mort.

Il arrive parfois, lorsqu’ils ne sont pas familiers avec le littoral, qu’ils ne sachent pas toujours comment fonctionnent les marées dans la région et peuvent donc s’échouer accidentellement, explique Laura Bourque, pathologiste vétérinaire au Collège, de Charlottetown.

Rien n’indique pour l’instant qu’il s’agisse d’un traumatisme ou d’un enchevêtrement avec un engin de pêche, poursuit-elle.

Une carcasse de béluga et une pelle mécanique sur une plage.

La carcasse a été retrouvée dans un secteur avoisinant le Parc national de l’Île-du-Prince-Édouard. PHOTO : AARON ADETUYI/CBC

Le réseau MARS (Marine Animal Rescue Society) indique qu’un citoyen lui a signalé la présence du béluga échoué sur la plage dimanche soir.

Cette société de sauvetage des animaux marins basée en Nouvelle-Écosse a travaillé depuis avec le Collège vétérinaire de l’Atlantique, Pêches et Océans Canada et Parcs Canada pour analyser la carcasse.

Un béluga de l’estuaire du Saint-Laurent?

Les autorités croient qu’il est issu de la petite population en danger de bélugas de l’estuaire du Saint-Laurent.

Cet estuaire s’étend de l’extrémité est de l’île d’Orléans — en aval de la ville de Québec — jusqu’à l’océan Atlantique. Le golfe du Saint-Laurent en fait partie.

Ils viennent occasionnellement se balader dans notre coin de pays et c’est là que nous avons parfois des échouages, dit Laura Bourque.

Un béluga dans des eaux sombres.

Le béluga de l’estuaire du Saint-Laurent est l’une des espèces en péril au Canada. (Photo d’archives) PHOTO : GETTY IMAGES

Une étude réalisée l’an dernier par le MPO a révélé que le nombre de bélugas du Saint-Laurent serait deux fois plus élevé qu’on l’estimait auparavant, mais il demeure encore loin d’être idéal.

Cet estuaire offre des conditions idéales pour les bélugas, qui s’y nourrissent et y élèvent leurs petits.

Au printemps 2021, un béluga a passé quatre semaines dans la rivière Hillsborough, qui traverse la petite communauté de Mount Stewart à l’Île-du-Prince-Édouard. Sa présence improbable avait attiré des foules.

LA UNE : La pathologiste vétérinaire Laura Bourque souligne que rien n’indique pour l’instant que le béluga se serait enchevêtré avec un engin de pêche. PHOTO : AARON ADETUYI/CBC

PAR Radio-Canada d’après les reportages de Stephen Brun et de Shane RossCBC