Le gouvernement du Québec pourrait abolir le prix plancher sur l’essence

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Même si le virage vers l’électrification des transports est déjà entamé, l’essence n’est pas près de disparaître de notre paysage. Actuellement, le prix de l’essence varie d’une région à l’autre et, parfois, de beaucoup. C’est ce qu’une enquête effectuée par le bureau de la concurrence à la demande du gouvernement a révélé. Afin de stimuler la concurrence entre les détaillants et de réduire le montant payé par les automobilistes, le gouvernement du Québec songe à éliminer le prix plancher sur l’essence.

Une baisse du prix de l’essence espérée

Le 16 mai dernier, le ministre de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, a annoncé qu’il prévoyait abolir le prix plancher sur l’essence instauré avec l’article 67 de la Loi sur les produits pétroliers. À l’époque, cela visait à protéger les détaillants indépendants contre les guerres de prix déclenchées par les grandes pétrolières. Cependant, il semble que cette loi ne porte plus ses fruits au point où le gouvernement voudrait y apporter quelques modifications. Avec un tel changement, le gouvernement espère observer une plus grande concurrence entre les marchands qui pourraient faire diminuer le prix du litre d’essence, au lieu d’atteindre des marges plus élevées que la normale.

Des prix non concurrentiels

Selon un rapport transmis par le Bureau de la concurrence du Canada, il a été démontré que certains prix dans certaines localités étaient incohérents et ne concordaient pas avec ce qu’on retrouve dans un marché concurrentiel. Toujours selon le rapport du Bureau de la concurrence du Canada, ce serait dans les quatre régions du Québec suivantes que les prix les plus anormalement élevés ont été observés : la Capitale-Nationale, Chaudière-Appalaches, la Côte-Nord et la Gaspésie.

D’autres observations ont aussi été faites : à titre d’exemple, un détaillant augmentait son prix le matin et le rétablissait plus tard en journée s’il voyait que les autres marchands ne suivaient pas.

Maintenant, comme toute modification à un projet, il faudra voir si cela se concrétisera. Si c’est le cas, quel en sera l’impact réel pour les consommateurs.

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