Cadillac a participé en 1950 à l’épreuve d’endurance des 24 Heures du Mans en inscrivant deux bolides aujourd’hui considérés comme des icônes de l’automobile, les « Le Monstre » et « Petit Pataud ». Nous avons d’ailleurs eu le grand plaisir de vous présenter à l’émission RPM+ le « Le Monstre » 1950 construit sur le châssis d’une Cadillac Série 61 lors de notre dernière visite au Musée Gilmore.
Il y a 75 ans, cette voiture a marqué l’histoire de la course par son caractère rocambolesque. Les pilotes Briggs Cunningham et Phil Walters, au volant de la Cadillac Spyder « Le Monstre », ont terminé 11e au classement avec une vitesse de pointe de 209 kilomètres/heure. Pour ce qui est de la « Petit Pataud », une Cadillac Serie 61 Coupé de Ville à peine modifiée, ce sont les pilotes Miles et Sam Collier qui l’ont menée à la 10e place.
Même si ces voitures n’ont pas été victorieuses, elles ont malgré tout marqué le constructeur Cadillac. Consciente de la valeur d’une représentation sur la légendaire piste de course des 24 Heures du Mans, Cadillac y est retournée en 2023 et a décroché une 3e place sur le podium. Pour 2024, le constructeur était toujours en piste dans la catégorie Hypercar avec les V-Series.R, mais s’est contenté d’une 7e place.
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Pour souligner les 101 ans de la fondation de la course et l’introduction des 75 ans du « Le Monstre », Cadillac dévoile une version de collection de la CT5-V Blackwing. Dans son cas, le bolide, dont la production est limitée à 101 exemplaires, est mû par un V8 suralimenté de 6,2 litres qui développe une puissance de 668 chevaux et produit un couple de 659 livres-pieds.
Pour soutenir la CT5-V, Cadillac souligne aussi la « Petit Pataud » avec une édition spéciale de la CT4-V Blackwing. Grâce à son V6 biturbo de 3,6 litres, cette dernière génère une puissance de 479 chevaux et un couple de 445 livres-pieds. Pour cette CT4-V Blackwing « Petit Pataud », la rareté est encore plus grande avec seulement 50 exemplaires.
Les deux voitures optent pour une finition de carrosserie en gris Magnus mat et des accents de fibre de carbone bleutés « Stormhark ». De plus, on ajoute des accents noirs lustrés un peu partout en plus de peindre les étriers de frein en rouge. Comme il se doit pour ce type de voitures de collection, chacune est numérotée et comporte une plaque commémorative qui le souligne.
L’exclusivité se poursuit à bord avec un habillage des sièges qui reprend le design des chiffres de l’époque pour les numéros 62 (Le Monstre) et 3 (Petit Pataud).
L’opinion de RPM
En plus d’offrir des performances de haut calibre, ces deux Cadillac rendent hommage à leur héritage et seront très certainement des pièces de collection avant longtemps.
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