Aucun polluant hors de la zone confinée du port de Grande-Entrée

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Le nettoyage se poursuit au port de Grande-Entrée après l’incendie qui a détruit cinq bateaux de pêche, mais la Garde côtière a confirmé mercredi qu’aucun polluant n’a été aperçu hors des barrages flottants.

C’est une nouvelle observation aérienne qui a permis à la Garde côtière de faire ce constat, précisant du même coup qu’il s’agissait de la dernière mise à jour à ce sujet.

Le dossier n’est toutefois pas clos puisque le nettoyage des débris se poursuit, tout comme la récupération des polluants dans la zone confinée par des barrages flottants.

Une bande de plastique jaune ceinture un quai noirci par le feu.

Des estacades flottantes ont été placées autour de la portion du quai endommagée par l’incendie, afin de contenir les débris et les matières polluantes. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

On essaie le plus possible d’éviter que le produit sorte du havre pour aller contaminer d’autres berges, donc ce qu’on a fait dès le début, c’est essayer de confiner le produit dans le havre, explique l’agente principale d’intervention environnementale, Amélie Boisjoly-Lavoie.

Des travailleurs sur un quai noirci par le feu.

Des employés de la Garde côtière s’affairaient sur la section du quai de Grande-Entrée endommagée par le feu, mercredi après-midi. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Elle estime que les patrouilles aériennes et maritimes effectuées depuis dimanche ont permis de conclure qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter pour l’environnement entourant le port. Mais c’est sûr que c’est un événement qu’on ne veut jamais voir arriver, admet-elle.

C’est sûr que c’est un cocktail de produits qui est tombé à l’eau. Avec les patrouilles effectuées, […] il n’y a pas d’hydrocarbure qui a été vu. Le diesel, c’est un produit qui s’évapore extrêmement rapidement, donc ce qui était dans l’eau, un très fort pourcentage s’est évaporé probablement dans la première journée.

Une citation de Amélie Boisjoly-Lavoie, agente principale d’intervention environnementale de la Garde côtière canadienne

Outre les polluants, les débris et les carcasses des cinq bateaux qui ont brûlé devront également être sortis de l’eau.

Quatre bateaux ont coulé, alors vous pouvez imaginer la quantité de bois, de débris, de fibre de verre qui flottait, souligne Amélie Boisjoly-Lavoie. Quelques débris ont notamment été observés sur l’île du Chenal et sur la dune du Sud.

Des débris noircis par le feu, derrière une estacade flottante de plastique.

Les restes des quatre navires qui ont coulé devront être retirés des eaux. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Sur les cinq bateaux, il y en a seulement un qui flotte encore, à moitié brûlé. Les quatre autres sont dans le fond, mais il faut vraiment aller chercher les carcasses, on ne peut pas laisser ça là.

Elle indique d’ailleurs que des discussions sont en cours avec les propriétaires des bateaux à ce sujet, et que des entreprises spécialisées devront être embauchées dans les prochaines semaines pour sortir les bateaux de l’eau.

Malgré ces opérations et les barrages flottants, la Garde côtière assure que les pêcheurs peuvent toujours sortir du port de Grande-Entrée comme à l’habitude.

 

LA UNE : Cinq bateaux ont brûlé dimanche matin au port de Grande-Entrée. Un seul flotte toujours, les quatre autres ont coulé. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE.

PAR Catherine Poisson