L’opération de renflouement pour sortir les bateaux qui ont brûlé dans l’incendie du 30 juin au port de Grande-Entrée aux îles de la Madeleine est terminée.
Le feu a non seulement causé la perte totale de cinq homardiers, mais il a aussi endommagé la structure du quai sur plusieurs dizaines de mètres.
Depuis lundi, une équipe d’Ultratech Maritime travaillait pour sortir les épaves de l’eau. Selon la Garde côtière canadienne, les travaux sont allés plus rapidement que prévu.
Un travailleur constate l’état d’un bateau calciné. PHOTO : GRACIEUSETÉ
Initialement, dans les plans, on prévoyait entre trois à quatre jours pour sortir les cinq navires
, explique Éric Esclamadon, surintendant au programme Intervention environnementale et dangers maritimes de la Garde côtière canadienne. La barge est arrivée sur les lieux un peu plus tôt que prévu et les travaux ont pu commencer
, ajoute-t-il.
L’opération délicate a nécessité beaucoup de précautions pour éviter que les épaves calcinées laissent échapper des substances polluantes dans l’eau au moment de leur retrait.
Les épaves rejetaient déjà de la pollution à l’intérieur de nos barrières de confinement, donc nos barrières flottantes
, précise le surintendant.
Une équipe sort un bateau qui a coulé après l’incendie au quai de Grande-Entrée. PHOTO : GRACIEUSETÉ
Des bâches ont notamment été déposées sur le quai pour bien retenir les débris et une grue a été utilisée pour sortir les épaves de la mer.
On amène les épaves à la surface, on les laisse s’égoutter — parce que les épaves sont fragilisées et très endommagées par l’incendie —, donc on veut les soulever avec le moins possible d’eau à l’intérieur. Ensuite, avec la grue, on les soulève et on les amène au niveau du quai où on retire un maximum d’eau, de même que la pollution, et on amène l’épave dans un bassin de confinement sur la barge
, explique Éric Esclamadon.
Il ajoute qu’un tri sera fait pour récupérer ce qui pourra l’être et que les bateaux calcinés seront ensuite détruits et éliminés en suivant les règles applicables pour les déchets.
LA UNE : Un bateau calciné est déposé sur une bâche. PHOTO : RADIO-CANADA / GRACIEUSETÉ
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