Un chapitre important vient de se clore pour les propriétaires de véhicules hybrides Toyota au Canada, particulièrement ceux confrontés au problème de corrosion prématurée des câbles à haute tension. Connue sous le nom de « Cablegate », cette affaire, qui a fait l’objet d’un recours collectif et qui a poussé l’équipe de RPM à ne pas recommander certains modèles de la marque, vient tout juste de se conclure. Effectivement, le juge Sylvain Lussier, de la Cour supérieure du Québec, a annoncé le dénouement de l’affaire vendredi dernier, offrant ainsi une meilleure protection aux propriétaires.
Garanties prolongées sur plusieurs modèles, pas seulement les Toyota RAV4
Le juge a approuvé l’entente négociée entre les propriétaires de véhicules et le constructeur japonais. Cette entente prévoit plusieurs mesures importantes, dont la prolongation de la garantie sur les véhicules concernés.
Les Toyota RAV4 hybrides de 2019 à 2022, les RAV4 Prime 2021-2022, les Highlander 2020 à 2022, les Prius AWD-e de 2019 à 2022, les Sienna 2021-2022 et les Venza 2021-2022 auront tous droit à une prolongation de la garantie sur le câble à haute tension, initialement limitée à 3 ans ou 60 000 km. Celle-ci est désormais étendue à 8 ans ou 160 000 km, s’alignant ainsi avec la garantie des autres composants du système hybride.
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À noter que certains propriétaires de véhicules Lexus, soit les NX 350h et NX 450h+ 2022, auront droit au même traitement. Les modèles 2023 et 2024 sont exclus de ce règlement, mais les propriétaires conservent la possibilité d’intenter une nouvelle action collective.
Un coût élevé pour Toyota
La prolongation de la garantie est rétroactive, ce qui signifie que les propriétaires ayant déjà subi des réparations liées à ce problème pourront être remboursés. Bien que les modalités exactes de ces remboursements restent à préciser, le juge a indiqué qu’ils seront calculés sur une base individuelle et que les propriétaires devront fournir les justificatifs nécessaires.
Toyota Canada a indiqué que 96 000 véhicules pourraient être concernés à travers le pays par le règlement. Juste au Québec, environ 21 000 exemplaires sont touchés par la décision du juge Lussier. Pour faire face à cette situation, le constructeur a déjà engagé des dépenses estimées à 16 millions de dollars en réparations et en véhicules de remplacement. Au total, Toyota prévoit investir environ 40 millions de dollars dans cette affaire.
Cette décision judiciaire constitue une victoire importante pour les consommateurs canadiens, en particulier ceux du Québec qui ont intenté les démarches. Des propriétaires impliqués, ayant travaillé d’arrache-pied, célébraient d’ailleurs la décision rendue sur le groupe Facebook Toyota RAV4 Prime Québec vendredi en soirée. Il est possible de lire l’ensemble de la décision sur le lien suivant.
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