Des travaux pour renforcer les câbles sous-marins reliant l’archipel au continent

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La firme d’ingénierie Norda Stelo va mener des études d’avant-projet pour tenter de renforcer les liens de fibre optique sous-marin entre les îles de la Madeleine et le continent. Elle souhaite également étudier la faisabilité d’un troisième lien.

Le mandat, estimé à environ 532 000 $, a été octroyé par le Réseau intégré de communications électroniques des Îles-de-la-Madeleine (RICEIM). Les frais seront assumés par le Secrétariat à Internet haute vitesse et aux projets spéciaux de connectivité (SIHV) dans le cadre d’un financement de 10 millions de dollars accordé en mars 2023 par le gouvernement du Québec pour des travaux d’entretien et des études.

L’infrastructure prend de l’âge et est soumise à des tempêtes et à des conditions météo de plus en plus difficiles. Elle a de plus été victime de cinq bris majeurs en 2012, 2016, 2018, 2021 et 2022, indique le RICEIM dans un communiqué acheminé aux médias mercredi.

Le RICEIM est une organisation à but non lucratif, propriétaire des câbles sous-marins de fibre optique COGIM 1 et COGIM 2, qui relient l’archipel à la Gaspésie sur une distance d’environ 220 km.

Le président du conseil d’administration du RICEIM, Claude Cyr, explique qu’avec les changements climatiques, la portion terrestre des câbles est plus exposée.

Un câble recouvert d'algues et d'éponges.

Deux câbles relient l’archipel au continent afin d’assurer les services de télécommunications. Photo : Radio-Canada / Gracieuseté : CICEÎM

Ce qu’on regarde aujourd’hui, c’est s’il n’y aurait pas des modifications qui pourraient être apportées au tracé pour sécuriser davantage les câbles. On sait qu’à l’approche des îles, ils sont exposés sur des fonds qui sont rocheux. Avec l’absence de glace, avec les changements climatiques qu’on vit aujourd’hui, ça amène un contexte où ils sont de plus en plus exposés, explique Claude Cyr.

L’organisme rappelle que, depuis leur installation à l’automne 2004, les câbles sous-marins font l’objet de travaux d’entretien préventifs à chacune de leurs extrémités, et ce, de façon régulière. Le lien demeure en bon état, mais présente des éléments de fragilité qui sont préoccupants et commandent un suivi rigoureux de l’évolution de son état, précise le RICEIM par communiqué.

Les études d’ingénierie vont porter sur des options de renforcement des deux segments actuels, COGIM 1 et COGIM 2.

Un troisième lien à l’étude

Une étude d’opportunité relative au déploiement d’un troisième segment de câble sous-marin de fibre optique fait aussi partie des plans. Le tracé de ce lien demeure à déterminer. Pour ce qui est du troisième câble, c’est un projet en soi, explique Claude Cyr.

Il rappelle qu’il avait d’abord été prévu qu’un troisième lien soit intégré dans un câble électrique sous-marin installé par Hydro-Québec, mais le projet a été.

Si on avait l’installation d’un troisième câble, ça sécuriserait davantage la situation des îles de la Madeleine, estime M. Cyr.

Les experts de Norda Stelo procèdent actuellement à de la collecte des données en vue de définir les plans de concept et l’ingénierie préliminaire. Ceux-ci seront présentés à l’occasion de consultations publiques prévues au printemps 2025.

Un processus d’appel d’offres suivra. Le début des travaux devrait avoir lieu en 2026.

LA UNE : Les câbles sous-marins de fibre optique COGIM 1 et COGIM 2 relient l’archipel au continent sur une distance d’environ 220 km. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / William Bastille-Denis