Québec a annoncé le mois dernier vouloir de 50 à 250 appareils dans la province. L’une des raisons avancées par le gouvernement est l’efficacité de ces dispositifs pour faire ralentir les automobilistes. Les récentes données sur les performances des cinémomètres au Québec semblent donner raison au gouvernement, indiquant que 50 000 automobilistes ont reçu une contravention le mois dernier, totalisant presque 12 millions de dollars.
Des radars plus populaires que d’autres
Il convient d’abord de noter que la quantité de contraventions émises en septembre par les radars photo constitue un record absolu au Québec. Ce nombre élevé s’explique par l’ajout de plusieurs appareils durant le mois, surtout dans les zones de chantiers de construction.

Cela démontre qu’un trop grand nombre d’automobilistes ne respectent pas la limite de vitesse dans les zones de chantiers. Un radar installé en bordure de l’autoroute 520 a, par exemple, enregistré 1,7 million de dollars en infractions dans une section où la vitesse a été réduite à 50 km/h pendant les travaux. Un autre, placé sur le chantier de l’autoroute 20 à Sainte-Julie, a rapporté 1,6 million dans des conditions similaires. Dans l’est de Montréal, à proximité du chantier du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, l’appareil en direction sud a généré 1,1 million de dollars en amendes, tandis que celui en direction nord en a rapporté 800 000 $.
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C’est d’ailleurs dans la région métropolitaine de Montréal que le plus grand nombre de pénalités a été infligé. À eux seuls, ces quatre radars ont enregistré plus de la moitié des contraventions émises dans la province en septembre.

Des contraventions plus élevées qu’auparavant
Une contravention émise par un radar n’affecte pas les points d’inaptitude d’un automobiliste. L’impact est uniquement financier, et il est intéressant de noter que les amendes ont été plus élevées en septembre comparativement à l’été dernier.
En effet, le montant moyen est passé de 209 $ en juin à 339 $ en septembre. Cette augmentation expliquerait en partie le record de 12 millions de dollars récoltés ce mois-là. La raison principale de cette hausse est l’utilisation accrue des radars dans les zones de chantiers, où la valeur des constats est doublée.
D’autres dispositifs, tels que les radars fixes, ont également vu leur moyenne augmenter, passant de 108 $ en juin à 140 $ en septembre. Les radars aux feux rouges ont quant à eux bondi de 201 $ à 316 $ durant la même période.
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