Ford semble s’être retirée du projet de batteries à Bécancour

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Le géant américain Ford semble se retirer du projet d’usine de cathodes à Bécancour, un développement majeur pour la filière batterie québécoise. C’est du moins ce que dit l’information rapportée par La Presse. Initialement annoncé comme un partenariat avec les sociétés sud-coréennes EcoPro BM et SK On, ce projet de 1,2 milliard de dollars ne serait toutefois pas compromis.

Des preuves de plus en plus tangibles

Le retrait de Ford est de plus en plus évident. Le logo de l’entreprise a disparu du site du projet, et le communiqué de presse initialement présenté n’est plus visible sur le site web du constructeur.

Il faut savoir toutefois que le projet ne reposait pas uniquement sur les épaules de Ford, car les deux entreprises sud-coréennes, EcoPro BM et SK On, sont aussi impliquées. Le principal acteur, EcoPro BM, assure néanmoins que l’usine verra le jour.

Selon l’information rapportée par La Presse, le spécialiste des matériaux de batteries est en processus de négociations avec d’autres potentiels clients afin de remplacer Ford. Le média québécois a tenté d’avoir plus d’information sur les potentiels constructeurs d’automobiles en discussions, mais aucune piste n’a été dévoilée.

La firme National, qui agit comme porte-parole de l’entreprise au Québec, a témoigné à La Presse que « EcoPro poursuit ses négociations avec ses partenaires. Nous vous reviendrons avec plus d’information sous peu. »

Les gouvernements se font rassurants

Les retards et les arrêts de construction annoncés depuis le début du projet ont émaillé le projet ; mais malgré ces obstacles, les gouvernements québécois et canadien continuent de soutenir le projet, espérant attirer d’autres constructeurs d’automobiles pour remplacer Ford.

La date d’ouverture de l’usine a été également retardée d’un moins 1 an, passant de 2026 à 2027. C’est d’ailleurs le chef de la Direction d’EcoPro, Song Ho-jun, qui avait déclaré cette nouvelle lors d’une assemblée annuelle en Corée du Sud. L’échéancier n’est toujours pas connu aux moments d’écrire ces lignes.

L’usine devrait, théoriquement, créer 345 emplois, en plus de produire annuellement 45 000 tonnes de matériaux actifs de cathode. Il faudra attendre le communiqué officiel de Ford à ce sujet avant d’officialiser la disparition du constructeur du projet, et surtout, surveiller, dans un retrait officiel, quel constructeur remplacera le géant américain.

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