Du soutien pour les entreprises côtières aux Îles

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De passage aux îles de la Madeleine, mardi matin, la ministre des Pêches a annoncé le versement d’aides financières pour divers projets dans l’industrie des pêches et pour la protection des écosystèmes.

La ministre des Pêches et des Océans a annoncé mardi matin le versement d’une aide financière de 1,1 M$, dont une participation de Québec de 335 000 $, pour six projets maritimes aux Îles portés par quatre promoteurs dont Fruits de mer Madeleine, les Moules de culture des Îles et le Fumoir d’antan.

C’est toutefois le Regroupement des pêcheurs et pêcheuses des côtes des Îles (RPPCI) qui reçoit la part du lion avec un montant de 827 000 $.

La directrice du RPPCI, Léona Renaud, mentionne que le premier projet concerne le développement des écloseries de larves de homard. Dans un premier temps, le Regroupement veut réaliser un inventaire. On est en train d’identifier les pouponnières existantes autour des îles. Est-ce qu’il y aurait d’autres lieux où on pourrait mettre en place des pouponnières?, demande Mme Renaud.

Le projet est aussi une manière pour les homardiers de se prémunir contre les changements climatiques. La température de l’eau change, souligne Mme Renaud, mais on ne sait pas ce qui peut arriver dans les prochaines années avec tous ces changements, c’est un plus d’aller ensemencer.

Le RPPCI poursuit également son projet de recherche visant à déterminer la meilleure date d’ouverture de la pêche au homard, en fonction de données biologiques et environnementales.

Un travailleur décortique du crabe

La chaine de production de Fruits de mer Madeleine est en pleine reconstruction en vue de la saison 2025. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Philippe Grenier

Fruits de mer Madeleine, qui a lancé d’importants travaux, estimés à 10 M$, pour améliorer sa chaîne de production de crabe des neiges, a aussi reçu du soutien financier dans le cadre de ce chantier.

La direction confirme que tout sera prêt pour la prochaine saison de pêche, comme le prévoyait l’échéancier.  C’est un changement global de l’équipement de l’usine. La capacité de congélation va doubler » explique James Derpack, directeur de l’usine.

Espèces envahissantes et engins de pêche

Mme Lebouthillier a aussi confirmé la signature d’une entente de 500 000 $ pour trois ans avec le Comité de zone d’intervention prioritaire (ZIP) des Îles. Les fonds serviront à la lutte contre des espèces aquatiques envahissantes comme le crabe vert ou l’ascédie jaune.

Dans un contexte où le transport maritime est appelé à augmenter, la ministre se dit préoccupée. Dans les discussions, ce qu’on regarde au ministère des Pêches, il y a des approches pour éradiquer les espèces envahissantes, mais on se rend compte que lorsque les espèces sont sur place l’éradication devient pratiquement impossible, donc on travaille au contrôle, commente Mme Lebouthillier.

Crabe vert originaire d'Europe

Pêches et Océans Canada a qualifié le crabe vert européen comme étant « l’une des 10 espèces les plus indésirables dans le monde ». (Photo d’archives) Photo : Emily Grason/WSG Crab Team

Elle ajoute que le ministère s’interroge aussi sur la possibilité d’un usage commercial de certaines espèces. C’est un travail qui vient de commencer, avoue la ministre. On ne veut pas créer un problème.

Enfin, le Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes recevra un montant de 168 000 $ pour créer, entre autres, un programme de sensibilisation des flottilles de pêche sur les dangers pour les baleines noires et la faune marine des engins de pêche abandonnés, perdus ou rejetés.

Un second volet prévoit que l’organisation de missions en mer pour prendre des images aériennes et sous-marines des espèces en péril.

Enfin, une partie de l’argent servira à localiser et à récupérer des engins de pêche perdus à l’aide d’un robot sous-marin télécommandé.

LA UNE : La ministre Diane Lebouthillier était aux Îles, mardi matin, pour confirmer le financement de divers projets destinés à des entreprises de pêche ou des entreprises de protection des écosystèmes côtiers. Photo : Radio-Canada / Isabelle larose

PAR avec les informations d’Isabelle Larose