L’exploitant des traversiers entre la Nouvelle-Écosse et l’Île-du-Prince-Édouard laisse entendre que le NM Confederation pourrait reprendre ses traversées du détroit de Northumberland un peu plus tôt que prévu.
Le navire pourrait reprendre du service le lundi 2 décembre plutôt que le vendredi 6 décembre, selon le directeur général de Northumberland Ferries.
Jeff Joyce a indiqué mercredi devant le conseil municipal de Belfast, à l’Île-du-Prince-Édouard, que le NM Confederation était toujours en cours de réparation, mais que les travaux avançaient plus vite que prévu.
Le traversier se trouve dans un chantier naval de Pictou, en Nouvelle-Écosse, depuis qu’il a percuté à la mi-septembre le quai de Wood Islands, à l’Île-du-Prince-Édouard.
Nous ne prenons pas [la situation] à la légère et nous faisons de notre mieux pour rétablir la confiance dont [Northumberland Ferries] jouit depuis des décennies et qui s’est quelque peu étiolée au cours des deux dernières saisons.
À son retour, le NM Confederation devrait effectuer quatre allers-retours quotidiens jusqu’à la fin de la saison de navigation, le 20 décembre.
Un nouveau traversier de relève, le NM Fanafjord, devrait arriver de Norvège à la fin janvier. Mais en raison de son tirant d’eau plus important que celui du NM Confederation, le port de Wood Islands devra être dragué pour lui permettre d’accepter des charges plus lourdes.
Restrictions à prévoir sur le NM Fanafjord
Ces travaux ne seront toutefois pas entrepris avant l’automne 2025, indique Jeff Joyce.
En conséquence, il pourrait y avoir des restrictions l’été prochain sur le nombre de camions commerciaux autorisés sur le NM Fanafjord lorsque les marées sont plus basses afin que le navire puisse entrer et sortir du port sans s’échouer.
LA UNE : Le traversier NM Confederation, en septembre 2024. Il a a été endommagée lorsqu’il a heurté un quai. (Photo d’archives) PHOTO : CBC / STACEY JANZER