La naissance d’une baleine noire de l’Atlantique Nord suscite de l’espoir

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Un navigateur a aperçu un nouveau baleineau noir de l’Atlantique Nord cette semaine, ce qui alimente l’espoir pour cette espèce en voie de disparition.

Le petit et sa mère se trouvaient au large de Cape Romain, en Caroline du Sud, selon la Florida Fish and Wildlife Conservation Commission, aux États-Unis.

Chaque naissance est importante, souligne Gib Brogan, de la section américaine de l’organisme de conservation Oceana.

Le premier baleineau aperçu chaque année peut inspirer à tout le monde de l’espoir et de l’optimisme pour éviter la disparition de la baleine noire de l’Atlantique Nord, affirme M. Brogan.

Nous pouvons sauver cette espèce, ajoute-t-il. C’est une question de volonté politique de la part de nos gouvernements pour imposer des mesures de protection avant qu’il ne soit trop tard pour cette espèce.

Peu de femelles reproductrices

Il ne reste que 370 baleines noires de l’Atlantique Nord dans le monde, dont moins de 70 femelles capables d’avoir des petits, estime l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).

Jusqu’à 41 baleines noires sont mortes pour diverses raisons depuis 2017, dont 15 qui ont été heurtées par des navires et 10 blessées par de l’équipement de pêche, selon la NOAA.

Une baleine adulte traîne une longue corde enroulée autour de sa tête.

Une baleine de noire de l’Atlantique Nord empêtrée dans des cordages de pêche nage avec son baleineau au large de la Georgie, aux États-Unis, le 2 décembre 2021. Photo : Associated Press / Ministère des Ressources naturelles de la Georgie (États-Unis)

On a compté 19 baleineaux en 2023, mais seulement 5 cette année en date de juillet, selon M. Brogan. Il juge que les autorités n’en font pas assez pour faire respecter les limites de vitesse imposées aux navires dans les zones où se trouvent ces baleines.

Il faut que plus de bateaux ralentissent pour avoir un taux de respect des règles d’environ 100 % dans ces zones de basse vitesse. Ce n’est efficace que si tout le monde respecte les règles, affirme Gib Brogan.

Il ajoute que la limite de vitesse n’est pas toujours imposée aux petits bateaux qui heurtent aussi parfois des baleines.

De petits bateaux causent la mort de baleines noires de l’Atlantique Nord. Il faut sensibiliser les navigateurs. C’est dangereux pour les baleines et pour les navigateurs parce qu’il arrive dans bien des cas que leur bateau coule sous le choc, explique M. Brogan.

La section canadienne d’Oceana demande toujours au ministère des Pêches et des Océans d’accélérer la transition vers l’équipement de pêche sans cordage et de resserrer les limites de vitesse dans les eaux canadiennes où se déplacent les baleines, explique la directrice de campagne de l’organisme, Kim Elmslie.

Ces mesures sont cruciales pour protéger cette espèce à l’avenir, dit-elle.

LA UNE : Un navigateur a aperçu un nouveau baleineau noir de l’Atlantique Nord avec sa mère au large de la Caroline du Sud, selon la Florida Fish and Wildlife Conservation Commission, aux États-Unis. (Photo d’archives)Photo : Clearwater Marine Aquarium Research Institute, photo prise en vertu du permis No 26919 de la NOAA

PAR Radio-Canada d’après un reportage de Hadeel Ibrahim, de CBC