En 1975, la chanson Acadiana, tirée de l’album du même nom, était jouée pour la première fois sur les tourne-disques. Depuis, 50 ans se sont écoulés, mais nombreux sont ceux qui fredonnent toujours les airs de Georges Langford, aux Îles-de-la-Madeleine comme ailleurs.
Ça a débuté par une virée en Louisiane, chez les Acadiens, avec un dénommé Plume Latraverse et un ami commun qu’on avait qui s’appelait André Langlois
, se remémore l’auteur-compositeur interprète. Puis quand je suis revenu à Montréal à l’époque, j’ai écrit une chanson : Acadiana!
Ce n’était ni sa première, ni sa dernière chanson.
À 76 ans, Georges Langford foulait d’ailleurs les planches du Vieux Treuil, à Havre-Aubert, l’an passé. J’ai beaucoup de nouvelles chansons qui n’ont jamais été enregistrées, donc j’ai du matériel pour faire des spectacles et j’en fais encore quelques uns par année
, raconte celui qui n’a jamais cessé de composer de la musique.

L’album Acadiana de Georges Langford, paru en 1975, a marqué la carrière de l’auteur-compositeur madelinot. Photo : Gracieuseté de Georges Langford
Des 11 titres d’Acadiana, L’Écossaise et Le chant du tracteur ont aussi marqué les esprits, sans oublier La complainte des Lebel. Dans cette dernière, Georges Langford chante l’histoire de la famille des Lebel, des chasseurs de loup-marin tragiquement disparus sur les glaces, selon son récit.
Je ne me considère pas comme un chanteur, un guitariste ou je ne sais pas quoi. Moi, je suis un auteur-compositeur. Ma première tâche, c’est d’écrire des chansons et après ça, d’aller les partager avec le monde
, partage-t-il.

Georges Langford prévoit se produire quelques fois en 2025. Photo : Julie D’Amour-Léger
Sur sa page Facebook, il offre ses mots au public, parfois en chansons, mais aussi sous forme de courtes pensées.
Trois mots pour rafistoler le monde: aimer la vie.
Comme je dis des fois, ça tient éveillé. Je fais ça généralement le matin, comme quelqu’un qui fait ses gammes, on pourrait dire. Ça me fait pratiquer mon écriture et les gens m’en parlent beaucoup il faut dire, alors ça m’encourage à continuer
, laissait savoir le chansonnier sur les ondes de Radio-Canada.
avec les informations de Véronique St-Onge