Les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses du CHSLD de la Résidence Plaisance des Îles-de-la-Madeleine ont récemment voté à l’unanimité pour un mandat de huit journées de grève additionnelles.
Celles-ci s’ajoutent à deux autres journées déjà votées avant les fêtes, pour un total de dix journées de débrayage possibles.
Selon la partie syndicale, les journées supplémentaires de grève votées la semaine dernière vont donner plus de marge de manœuvre pour accroître la pression sur la partie patronale, si la prochaine rencontre de négociation prévue le 23 janvier s’avère décevante.
Les syndiqués du CHSLD Plaisance, établissement privé qui est actuellement en situation d’insolvabilité, tentent de signer leur première convention collective, plus de deux ans et demi après la création du syndicat en mai 2022.
Le 20 décembre, la partie syndicale était parvenue à une entente partielle avec le CISSS des Îles, qui agit à titre d’administrateur provisoire du CHSLD.
Cette entente convenait seulement d’une rétroactivité salariale égale à celle versée aux employés du secteur public pour la période du 1er avril 2023 au 31 mars 2024.
D’autres clauses salariales font toujours l’objet de discussions.

Les employés du centre d’hébergement de soins longue durée (CHSLD) sur leur piquet de grève. (Photo d’archives) Photo : Gracieuseté de la FSSS-CSN
Déjà, trois jours de grève ont eu lieu en décembre, à la suite d’un premier mandat de grève de cinq jours voté en octobre.
Avant Noël, le CISSS des Îles affirmait ne pas avoir la légitimité juridique
pour négocier des conditions monétaires avec le syndicat en raison du contexte d’insolvabilité de l’établissement.
LA UNE : Les employés syndiqués du Centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) Plaisance des Îles veulent obtenir des conditions de travail équivalentes à celles du secteur public. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose
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