Le Nouveau-Brunswick constate une hausse de sa population de pluviers siffleurs

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Ce n’est qu’un petit pas vers la sauvegarde du pluvier siffleur, une espèce menacée.

Seize oisillons ont survécu en 2024 dans le parc national de Kouchibouguac, sur la côte est du Nouveau-Brunswick, un sommet depuis sept ans.

Daniel Gallant, un écologiste de Parcs Canada, se dit heureux du taux de naissance et de survie de ce petit oiseau.

Le parc compte six nids et 24 œufs. Du nombre, 20 ont éclos et 16 oisillons ont survécu.

Ils ont pu survivre pendant toute la période estivale. À la fin de l’été, ils étaient indépendants, aptes à voler et à migrer, raconte-t-il.La dernière fois que tous les œufs avaient éclos avec des oisillons en santé remonte à 2003, fait savoir M. Gallant.

La vie n’est pas facile pour le pluvier siffleur. L’oiseau est placé sur la liste des espèces menacées par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada depuis 1985.

Le dernier recensement de ces oiseaux dans l’est du Canada a été réalisé en 2016. On avait alors recensé le nombre de couples reproducteurs à 175. L’objectif est de doubler ce nombre.

L’oiseau sépare son existence en deux phases. Il se reproduit dans le nord et passe l’hiver dans le sud, mentionne Nick Lund, un directeur de réseau du groupe de conservation de la faune Maine Audubon.

Vue de près d'un pluvier siffleur.

Durant la saison de reproduction, l’oiseau arbore une petite bande noire sur sa poitrine et une autre entre les yeux. (Photo d’archives) PHOTO : DAVID PRESCOTT

M. Lund décrit le pluvier siffleur comme un oiseau limicole de couleur sable. Il peut se fondre parfaitement sur une plage. Il est difficile à observer, car il peut bien se camoufler.

M. Gallant signale que durant la saison de reproduction, l’oiseau arbore une petite bande noire sur sa poitrine et une autre entre les yeux.

C’est presque comme un petit bandit, dit-il en rigolant. C’est beau, n’est-ce pas ?

Parcs Canada dit prendre toutes les précautions pour aider les oiseaux lorsqu’ils s’installent dans un parc, dit-il.

Certains secteurs où un nid a été construit ont été fermés aux visiteurs. Des panneaux ont été installés pour donner des renseignements sur le pluvier siffleur afin qu’on ne dérange pas.

Nous avons pu maintenir la présence de cet oiseau au Canada. Il est important pour nous de poursuivre nos efforts., lance M. Gallant.

 

LA UNE : Le pluvier siffleur est un oiseau discret qui utilise le camouflage comme moyen de défense. En 2024, 16 oisillons ont survécu au parc de Kouchibouguac.(Photo d’archives) PHOTO : ALBERTA CONSERVATION ASSOCIATION

PAR La Presse canadienne