Séries du Rocket : Jesse Puljujarvi et ces joueurs à surveiller chez les Checkers

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Ça y est : le Rocket est dans le carré d’as des séries de la LAH.

Il ne reste que cinq équipes en vie en séries (les Canucks d’Abbotsford ou les Eagles du Colorado seront éliminés aujourd’hui et le gagnant du match ultime affrontera les Stars du Texas en finale de l’Ouest) dans la LAH et le Rocket en fait partie.

Dès mercredi, il va recevoir les Checkers de Charlotte, le club-école des Panthers, à la Place Bell. Les billets seront mis en vente dans quelques heures, pour ceux que ça intéresse.

Il y aura donc potentiellement deux séquences de deux matchs en autant de soirs sur la Rive-Nord de Montréal.

Les Checkers de Charlotte ne sont pas dans la division du Rocket et ce n’est pas exactement le club le plus connu des amateurs du Québec. Que doit-on surveiller, des deux côtés, dans la série?

1. Les Checkers, de l’avis d’Anthony Marcotte, sont un club qui a plus d’expérience que les Americans et le Rocket. Par contre, ce n’est pas la formation la plus talentueuse du lot.

Mais en séries, l’expérience, ça compte.

2. Les Checkers ont eu besoin de huit matchs (fiche de 6-2) pour sortir de leur division en séries. Mais malgré tout, aucun joueur n’a plus que six points depuis la fin de la saison régulière.

Chez le Rocket, en neuf matchs, quatre attaquants ont plus que six points. Et le défenseur Logan Mailloux a six points, lui.

  • Alex Barré-Boulet : 3 + 7 = 10
  • Laurent Dauphin : 5 + 4 = 9
  • Sean Farrell : 3 + 5 = 8
  • Joshua Roy : 3 + 5 = 8

Mais à Charlotte, c’est différent. Rasmus Asplund et John Leonard, qui sont les meilleurs pointeurs de Charlotte en séries, ne sont pas proches de la barre du point par match.

Les deux gars, qui ont respectivement 27 et 26 ans, sont les moteurs du club depuis le début des séries.

Michael Benning, un jeune défenseur de 22 ans qui en est à sa deuxième année chez les pros, est à surveiller. C’est le seul vrai jeune / espoir des Checkers parmi les six meilleurs pointeurs du club depuis le début des séries. Un club expérimenté, qu’Anthony Marcotte disait…

Ah : on surveille aussi Jesse Puljujarvi. Il peut sortir en force s’il en a envie, lui… mais en écoutant l’après-match d’hier sur les ondes de BPM Sports, on comprend que l’ancien gros espoir ne casse rien à Charlotte.

3. Devant le filet, pas de doute : l’homme de confiance est Kaapo Kahkonen. Vous le connaissez sans doute, lui qui a joué 140 matchs dans la LNH avec le Wild, les Sharks, les Devils et l’Avalanche.

Cette saison, il s’es promené : il a joué pour l’Avalanche (un match), mais il a surtout joué dans la LAH avec les Eagles, le Moose et les Checkers.

En séries, il a joué toutes les minutes de son club. Il a une fiche de 6-2, une moyenne de 1.85 et un taux d’efficacité de .918. Il n’a donné que 15 buts et il est en pleine confiance.

Cayden Primeau (parce que oui, ce sera sans doute lui qui va commencer la série) devra répéter ses exploits de la ronde contre les Americans pour donner une chance aux siens.

Contrairement au Rocket, les Checkers n’ont eu besoin que d’un gardien pour passer au carré d’as.

Le Rocket, lui, a vu Jacob Fowler gagner tous les matchs contre Cleveland et Cayden Primeau ne rien gagner contre les Monsters. Et contre Rochester, ça a été complètement l’inverse. #EhBien

4. Ce qui peut aider le Rocket, dans tout ça?

Même si Charlotte a un excellent club de hockey (94 points, quatrième rang du classement général en 72 matchs cette saison… et balayage des Bears pour sortir de la division), le Rocket est aussi fort.

Il a eu 103 points en saison. Ce n’est pas rien.

Hier, on a vu que le club est excellent quand il joue comme il en est capable. Et Sean Farrell n’a pas eu peur de le dire après le match : personne ne peut suivre le rythme du Rocket quand il joue à sa manière.

5. Le club de Pascal Vincent (un homme qui ne peut toujours pas se concentrer à 100 % sur les postes de coach dans la LNH actuellement) n’a pas de vedette qui fait tourner les yeux sous la main, mais il a un excellent groupe collectif.

Et David Reinbacher, un haut choix au repêchage en 2023, aide justement à stabiliser le groupe. Prendre une mauvaise décision sur la glace, ça ne lui arrive vraiment pas souvent, disons.

en rafale

– Les Checkers : en français, SVP.

– L’ambiance de Laval peut aussi jouer en faveur du Rocket. Surtout contre un club qui évolue dans le Sud des États-Unis, où le hockey n’est pas roi.

– À noter.

– Bonsoir, il est (sans doute) parti.

– Une machine.

– À lire.