C’est en compagnie de l’animatrice du talk-show, Mélanie Maynard, que l’horticultrice aux multiples talents a révélé que, par le passé, son désir d’être parfaite au quotidien était dangereux.
«J’ai déjà été… vouloir être la femme parfaite, puis ça a été dangereux pour moi. J’ai compris que je pouvais être très dure envers moi-même. Moi, j’ai été le bourreau de ma vie. Puis, quand j’ai réalisé ça, j’ai dit: De la ma*de. Je vais vivre une fois, moi, Mélanie. Je vais-tu passer ma vie à penser à ce que le monde pense de moi, puis essayer de me restreindre? Puis avoir des peurs? Jamais. Moi, quand je vais arriver au bout, je veux être couchée dans un lit et dire à mes enfants: Fonce dans la vie, essaye-le, au pire ça ne réussira pas», témoigne-t-elle avec sincérité.

Ce constat de ne pas vouloir être ce qu’elle n’est pas, elle l’a compris après sa dépression, comme elle l’explique. Elle qui, par le passé, était trois Marthe différentes.
«Moi, j’avais trois Marthe: j’avais la femme d’affaires, j’avais la mère parfaite, puis j’avais l’amante parfaite (…) C’est ce que j’essayais d’être. Puis, quand j’ai réalisé qu’en arrière de ces trois bonnes femmes-là, que j’haïssais énormément, il y avait une petite Marthe très fragile, très sensible, très enfant. Quand j’ai réussi à tuer les trois autres, j’ai dit: Jamais plus personne va m’obliger à être ce que je ne suis pas», ajoute l’horticultrice.

Une femme touchante et authentique, qui se confie une fois de plus avec générosité et vulnérabilité.