Le Conseil de l’Université de Moncton a rendu public, vendredi matin, un rapport écrit par Stéphanie Chouinard et Maurice Basque portant sur la possibilité de changement de nom de l’institution.
En juin dernier, l’Université avait annoncé retenir les services des deux chercheurs pour dresser un état des lieux permettant aux membres du Conseil de l’Université de prendre une décision éclairée sur la mise en œuvre ou non d’un exercice de réflexion public sur la dénomination de l’U de M.
M. Basque et Mme Chouinard ont évité d’émettre des recommandations. Ils ont rappelé des informations historiques sur le personnage de Robert Monckton. Ils ont aussi donné des exemples d’Université qui ont réfléchi à leurs noms et à leurs symboles.
Les auteurs du rapport ont aussi fait une estimation des coûts d’un changement de nom de l’U de M: environ 4,6 millions $.
Mme Chouinard a souligné le peu d’informations dont elle dispose concernant l’avis des étudiants sur la question. Il s’agit d’une lacune, selon elle.
Le Conseil de l’Université prendra une décision au sujet d’un éventuel lancement d’une réflexion publique sur la dénomination de l’U de M en janvier.
Le co-président du Comité citoyen sur le nom de l’U de M, Jean-Marie Nadeau, a été agréablement surpris par la neutralité du rapport.
Il a toutefois jugé que ses auteurs n’ont pas assez pris en compte le soutien populaire qu’il perçoit pour le changement d’appellation de l’U de M. Il trouve aussi élevée leur estimation des coûts d’une telle modification.
La co-présidente du Comité Citoyen, Lise Ouellette, pense que M. Basque et Mme Chouinard ont fait un travail rigoureux et intéressant, qu’elle veut étudier plus en détail. Elle annonce que son regroupement exprimera son opinion sur le sujet en début de semaine prochaine.
Par Cédric Thévenin
