Une chasse récréative au phoque s’étend à deux provinces maritimes

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Le ministère des Pêches et Océans du Canada (MPO) a annoncé mardi qu’un « nombre limité » de permis de chasse au phoque à usage personnel sera bientôt mis à la disposition des pêcheurs du Nouveau-Brunswick et de l’Île-du-Prince-Édouard.

Il s’agit d’une chasse pilote pour 2024 qui servira à éclaircir les prochaines étapes de cette activité dans ces régions, explique le ministère dans un communiqué.

Chaque chasseur pourra abattre jusqu’à six bêtes, soit des phoques du Groenland ou des phoques gris, selon les conditions de son permis.

Cette chasse récréative n’était autorisée jusqu’à présent qu’au Québec et à Terre-Neuve-et-Labrador.

Une mesure souhaitée depuis longtemps

L’annonce du ministère réjouit l’Union des pêcheurs des Maritimes (UMP), qui demande un élargissement de l’accès à cette chasse depuis des années.

C’est un avancement dans la bonne direction, souligne le directeur général de l’UPM, Martin Mallet, au cours d’une entrevue accordée mercredi à l’émission La matinale, d’ICI Acadie.

Martin Mallet devant une baie.

Martin Mallet, directeur général de l’Union des pêcheurs des Maritimes. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / FREDERIC MICHAEL CAMMARANO

Le nombre exact de chasseurs et les limites de la chasse seront déterminés à la suite d’autres consultations avec les chasseurs éventuels et les autorités provinciales, indique le ministère.

On a une réunion la semaine prochaine avec le ministère des Pêches et des Océans et nos collègues de l’Île-du-Prince-Édouard également pour essayer d’établir les critères pour cette année, affirme Martin Mallet.

Espoir d’une plus grande chasse

L’UPM souhaite que cette chasse soit ouverte un jour à l’ensemble des chasseurs. Ce qu’on cherche, c’est de développer la culture de la chasse dans nos provinces, affirme M. Mallet.

Le MPO estime à 4,7 millions le nombre de phoques du Groenland et à plus de 366 000 le nombre de phoques gris dans l’est du pays. Martin Mallet qualifie ces espèces de surabondantes et il espère aussi une chasse commerciale.

Éventuellement, on aura peut-être certains de ces chasseurs-là qui s’intéresseront à faire le saut à la chasse commerciale. En parallèle, il y aura le développement, on l’espère, de la capacité d’achat et de mise en marché de ces produits du phoque, conclut M. Mallet.

 

LA UNE : Les phoques gris (ci-dessus) sont à la portée des pêcheurs des Maritimes qui obtiendront l’un des nouveaux permis de chasse à usage personnel annoncés par les autorités fédérales. PHOTO : ISTOCK / IAN DYBALL

PAR Pierre Philippe LeBlanc avec les renseignements de l’émissionLa matinale.