La francophonie acadienne réclame son temps d’antenne sur les ondes de Radio-Canada

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Récemment devant le Comité sénatorial permanent des transports et des communications, la Société acadienne et francophone de l’Île, avec d’autres membres de la Société nationale de l’Acadie, a fait valoir l’importance «de garantir que les réalités de nos communautés soient pleinement représentées dans les services et programmes de Radio-Canada», a partagé la SAF’Île, à la suite de sa comparution devant le comité du Sénat.

«La francophonie canadienne n’a pas encore pleinement sa place à Radio-Canada.  Ce constat nous motive à revendiquer une représentation plus affirmée dans le paysage médiatique au sein des programmes de notre diffuseur public national», dit la SAF’Île.

Forte de sa culture unique, de ses institutions, de sa vitalité et de sa reconnaissance sur la scène nationale et internationale, l’Acadie incarne des valeurs d’accueil et d’ouverture. Pour continuer à prospérer, elle a besoin que la Société Radio-Canada s’adapte à ses réalités et lui accorde une place plus importante dans sa programmation nationale.

La SAF’Île, porte-parole des francophones de l’ÎPÉ, et les autres membres de la SNA, la Fédération acadienne de N.-É. (FANE), la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL) et la Société de l’Acadie du N.-B. (SANB), revendiquent des changements concrets pour mieux refléter les communautés francophones dans le paysage médiatique national.

«Le temps est venu, maintenant plus que jamais, que Radio-Canada réalise ce mandat qui est le sien, soit de cimenter toutes les communautés au pays et de contribuer au partage d’une conscience et d’une identité nationale. Cela doit passer par un décloisonnement et des approches inéga-les qui reconnaissent les réalités diverses de la Francophonie canadienne et acadienne», de dire Martin Théberge, président de la SNA.

Les actions à entreprendre pour permettre à la communauté acadienne et francophone d’être entendue et de faire partie des débats et des enjeux sur la scène nationale incluent :

  • Diffusion, à l’antenne nationale de Radio-Canada, des spectacles emblématiques pour les communautés de la francophonie canadienne, à l’instar du spectacle de la fête de l’Acadie, le 15 août, à une heure de grande écoute.
  • Décentralisation accrue des équipes dans les régions acadiennes et francophones, afin d’assurer une couverture équitable et cohérente.
  • Un téléjournal spécifique à l’Atlantique pour la N.-É., l’ÎPÉ et Terre-Neuve-et-Labrador, distinct de celui de Moncton.
  • La création d’un deuxième centre de production national francophone en dehors du Québec dédié à la production de nouvelles régionales, nationales, ainsi que de programmes d’information et d’émissions de variétés.

«Notre comparution devant le Comité sénatorial met en lumière le rôle crucial de Radio-Canada dans la vitalité culturel-le et linguistique de la francophonie canadienne, particulièrement à l’ÎPÉ. Nous insistons sur l’importance d’un service médiatique qui reflète les réalités locales tout en renforçant le sentiment d’appartenance à une francophonie nationale», d’ajouter Charles Duguay, président de la SAF’Île.

LA UNE : Facebook de la SAF’Île