Les États-Unis bannissent les technologies chinoises et russes des voitures connectées

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Les États-Unis ont, il y a presque 4 mois, déclenché une enquête afin de déterminer l’avenir et les réglementations que le pays allait prendre face à l’industrie de l’automobile chinoise. Voilà que nos voisins du sud ont décidé de franchir un nouveau pas dans la guerre technologique avec la Chine en interdisant l’utilisation de logiciels et de composants d’origine chinoise ou russe dans les véhicules connectés vendus sur leur territoire. Cette décision, annoncée le 14 janvier 2025 par l’administration Biden, s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre les deux puissances économiques.

Des restrictions progressives pour renforcer la sécurité nationale

Les nouvelles réglementations entreront en vigueur progressivement ; concrètement, selon le communiqué, elles interdiront aux fabricants d’utiliser des équipements ou des logiciels qui proviennent de fournisseurs « ayant un lien suffisant avec la Chine ou la Russie ».

À partir de 2027, les logiciels chinois seront interdits, suivis des composants en 2029. Cette approche progressive vise à donner aux constructeurs d’automobiles le temps de s’adapter et de trouver de nouvelles sources d’approvisionnement.

Le gouvernement américain justifie cette mesure par des considérations de sécurité nationale. Selon le département du Commerce, il s’agit de protéger les chaînes d’approvisionnement des véhicules connectés contre d’éventuelles cyberattaques et de prévenir tout espionnage industriel.

Par ailleurs, les États-Unis interdiront maintenant les essais de véhicules autonomes chinois sur leur territoire.

Un coup dur pour l’industrie de l’automobile

Cette décision a de lourdes conséquences sur l’industrie de l’automobile mondiale. Les constructeurs d’automobiles, notamment les géants américains, sont confrontés à un défi majeur : trouver de nouveaux fournisseurs pour remplacer les composants chinois et russes. Les coûts de production risquent d’augmenter, et les délais de livraison pourraient être plus longs.

Des constructeurs, comme Toyota, Volkswagen ou GM, regroupés au sein de l’Alliance for Automotive Innovation, ont tenté de négocier avec le gouvernement pour obtenir un assouplissement des règles, mais leurs efforts sont restés vains.

Les enjeux d’une telle décision

Quelques exceptions ont été prévues. Les logiciels chinois développés avant l’entrée en vigueur des nouvelles règles seront autorisés, à condition que la maintenance ne soit pas assurée par une entreprise chinoise. Les véhicules de plus de 4,5 tonnes, comme les bus électriques assemblés par BYD en Californie, sont également exemptés de ces restrictions.

Cette décision pourrait inciter d’autres pays à adopter des mesures similaires, ce qui renforcerait ainsi le protectionnisme et fragmenterait les chaînes d’approvisionnement mondiales.

L’interdiction des technologies chinoises et russes dans les véhicules connectés marque une nouvelle étape dans la rivalité technologique entre les États-Unis et la Chine. Cette décision aura des répercussions importantes sur l’industrie de l’automobile mondiale et pourrait reconfigurer les relations commerciales entre les pays.

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