Les constructeurs d’automobiles tentent d’éviter le pire avec l’annonce des droits de douane imposée par les États-Unis à plusieurs pays du monde. Hyundai fait partie de la liste des fabricants touchés par les dernières mesures mises en place par le président des États-Unis. Voilà que l’entreprise annonce un investissement de 21 milliards de dollars sur les 4 prochaines années chez nos voisins du sud afin d’alimenter une partie de sa chaîne de production.
Une fonderie
Au départ, l’investissement de Hyundai sera concentré dans le développement d’une fonderie en Louisiane. Le constructeur dépensera 5,8 milliards de dollars pour construire le tout. Cette installation aura pour mission de fournir des pièces aux deux usines de Hyundai aux États-Unis. Chung Eui-sun, président exécutif de Hyundai, qui était à la maison blanche lundi, a expliqué que les pièces seront principalement destinées aux véhicules électriques du groupe.
Au total, plus de 1 300 personnes devraient être engagées par cette nouvelle fonderie.
« Nous sommes très heureux d’engager cet investissement de plusieurs milliards de dollars pour notre fonderie en Louisiane, laquelle créera 1 300 emplois américains et sera la pierre angulaire d’une chaîne d’approvisionnement plus autonome et mieux sécurisée, ici aux États-Unis », a déclaré Chung Eui-sun dans le bureau ovale.
Cette annonce suit de peu les mesures mises en place par le président des Etats-Unis, qui augmentent les droits de douane de 25 % sur l’ensemble de l’acier et de l’aluminium entrant aux États-Unis.
Les États-Unis, pays important pour Hyundai
Les droits de douane imposés par nos voisins du sud sur l’industrie sidérurgique attaquaient plusieurs pays d’Asie, dont la Chine, mais aussi la Corée du Sud (pays fondateur de la marque Hyundai) et le Japon.
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La Corée du Sud exporte la plupart de son acier et de son aluminium en Chine, mais aussi aux États-Unis. Plus de 130 milliards de produits exportés ont été livrés aux États-Unis en 2024. Hyundai n’a pas déclaré si les droits de douane étaient directement liés aux plans d’expansion de l’entreprise.
L’entreprise n’a aussi pas énoncé les prochaines étapes de l’investissement total de 21 milliards promis hier à la Maison Blanche.
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