La saison des ouragans s’étend du début de juin à la fin de novembre. Les tempêtes sont généralement plus nombreuses en août, en septembre et en octobre.
Bob Robichaud, météorologue au Centre canadien de prévision des ouragans d’Environnement et Changement climatique Canada, a présenté vendredi matin un aperçu de la saison 2025 basé notamment sur les prévisions de l’Administration océanique et atmosphérique nationale des États-Unis (NOAA).

Bob Robichaud, météorologue au Centre canadien de prévision des ouragans, a présenté un survol de la saison 2025 par visioconférence le 23 mai.
Photo : Zoom
La NOAA prévoit cette année entre 13 et 19 tempêtes nommées, dont 6 à 10 ouragans. Parmi ces ouragans, de 3 à 5 pourraient être majeurs. La probabilité que la saison soit supérieure à la normale est de 60 %, selon l’agence.
Bob Robichaud a rappelé que c’est vraiment les températures de l’eau dans l’Atlantique qui gouvernent l’intensité et la fréquence de ces tempêtes-là parce que c’est le carburant pour les ouragans et les tempêtes tropicales
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Il a précisé que les températures de l’eau dans les tropiques, dans l’Atlantique, sont tout près de la normale
en ce moment. Elles vont augmenter durant l’été, mais on ne prévoit pas que ça va atteindre les niveaux records qu’on a vus durant les saisons 2024 et 2023
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Les tempêtes de 2024
En 2024, il avait été question d’une saison très active
lorsque la NOAA avait prévu de 17 à 25 tempêtes nommées, dont 8 à 13 ouragans, y compris 4 à 7 ouragans majeurs. En fait, il y a eu 8 tempêtes nommées, dont 11 ouragans, y compris 5 ouragans majeurs, selon Environnement Canada.
Bob Robichaud a rappelé que deux de ces tempêtes ont atteint les provinces de l’est l’an dernier, soit Ernesto, qui a fait peu de dégâts, et Debby, qui a déversé des pluies très fortes, surtout dans le sud du Québec et dans certaines parties des provinces des Maritimes
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Le Centre canadien de prévision des ouragans surveille toutes les tempêtes qui se forment en Atlantique et présente des bulletins météorologiques sur celles qui risquent de s’approcher des provinces de l’est du pays.
Il est impossible de prévoir combien de tempêtes vont entrer dans cette zone avant qu’elles se produisent, a ajouté Bob Robichaud. Il recommande à la population de rester attentive aux bulletins concernant ces tempêtes.
LA UNE : Des dommages causés par la tempête post-tropicale Fiona à Marshville, en Nouvelle-Écosse. Photo prise le 1er octobre 2022. Photo : CBC / Patrick Morrell