Partout dans les principales villes de l’Est du Québec, le litre d’essence ordinaire se vend 1,46 $, soit environ quatre cents de moins que dans la région de Montréal.
Bien que le prix soit relativement stable depuis la dernière semaine, les automobilistes s’attendent à ce que le prix du carburant monte en flèche à l’approche des vacances estivales.
« Je ne couperai pas mes vacances pour 10 cents de plus, mais va mettre moins d’argent dans la bière! » lance un automobiliste.
« C’est une dépense de plus, déplore un autre. Mais qu’est-ce que tu veux y faire? Je ne peux pas en faire, du gaz. »
Sur la Côte-Nord, en Gaspésie et au Bas-Saint-Laurent, les automobilistes qui se déplacent vers les grands centres auront à franchir des centaines de kilomètres. Le scénario est le même pour les milliers de touristes qui feront le chemin en sens inverse.
Un prix fixé au gré des congés?
« L’industrie n’a pas besoin d’un long congé ou d’une période festive pour augmenter les prix à la pompe de façon injustifiée », croit le directeur adjoint à la recherche et aux affaires publiques de CAA-Québec, Philippe St-Pierre. « On a vu dans certaines villes des hausses la veille de congés, la veille des week-ends. Est-ce que ça se produit toujours? Non. »
Selon M. St-Pierre, les tensions en Irak, surtout si elles se propagent ailleurs au Moyen-Orient, auront une plus grande influence sur le prix de l’essence à la pompe que le calendrier des vacances estivales des Québécois.