Îles-de-la-Madeleine : de tout pour le palais

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Il y a bien plus que du homard aux Îles-de-la-Madeleine. Moules, huîtres, veau, sanglier, agneau, fromages réputés, bières inspirées par le terroir, café unique au monde, légumes… Seuls les poissons se font rares. Bientôt, on pourra même boire du vin des Îles-de-la-Madeleine… À Cap-aux-Meules, Claude Brunet a interviewé Sophie Cassis, directrice de l’organisme Le bon goût frais des Îles de la Madeleine.

Créé dans les années 90, l’organisme fait la promotion des produits du terroir madelinot. À Cap-aux-Meules, il a pignon sur rue dans une boutique associative nommée L’ÉTAL – Produits d’ici, où l’on peut se procurer les produits de certains membres.

La créativité comme mot d’ordre
Bien que les produits du terroir madelinots soient extrêmement diversifiés, Sophie Cassis croit qu’ils témoignent tous d’une même créativité. « Les gens ici font beaucoup avec peu », signale-t-elle, indiquant que plusieurs producteurs ou transformateurs cumulent deux emplois pour les porter à travers les saisons. Bien des éleveurs s’adonnent ainsi également à la pêche, par exemple.

Une absence remarquée : le poisson
Tandis que le homard madelinot est bien connu, le poisson manque à la liste des spécialités du coin. Mme Cassis explique que les changements climatiques ont rendu la pêche de certaines espèces plus difficile. « Quand on n’est pas dans une famille de pêcheurs, c’est plus difficile d’avoir accès au poisson sur une base régulière », note-t-elle.

La directrice de l’organisme croit que les Îles-de-la-Madeline ont tout pour être une destination gastronomique de premier plan, mais qu’il reste encore beaucoup à faire pour que les Madelinots consomment ce qui est produit localement. « C’est une profession de foi de la part de nos producteurs de continuer dans ce contexte-là, mais ils y arrivent », souligne-t-elle.

 

Photo : Radio-Canada/Claude Brunet