CTMA : la reprise des négociations prévue en janvier

Publicité

Articles similaires

Homards grillés sur le BBQ

INGRÉDIENTS 1/3 tasse de beurre mou Les feuilles de...

Le homard est arrivé sur les quais madelinots

Les premiers débarquements de homard ont eu lieu en...

Casiers à tremper : entre flou législatif et amendes salées

Mettre à tremper ses casiers de homard pourrait coûter...

Lobster roll – Guédilles au homard

PORTIONS : 4 guedilles PRÉPARATION : 15 min CUISSON : 2...

Les pluviers siffleurs de retour sur l’Î.-P.-É.

Alors que les pluviers siffleurs sont de retour dans...

Les négociations devraient reprendre à la fin janvier entre le transporteur CTMA des Îles-de-la-Madeleine et le Syndicat des Métallos qui représente la vingtaine d’officiers des navires.

Le négociateur des 20 officiers, Gordon Ringuette, souhaite relancer les pourparlers avec la direction en vue du renouvellement du contrat de travail, échu depuis près d’un an.

Les officiers demandent 5 % d’augmentation, même si les marins n’ont obtenu que 3 % l’an dernier.

Gordon Ringuette affirme que « les officiers de marine, ça ne court pas les rues ». C’est pourquoi « ils méritent d’être traités avec un certain respect, ce que l’employeur ne fait pas à l’heure actuelle », plaide-t-il.

« La marine, c’est le milieu le plus normé après l’aviation. Ces gens-là, c’est du monde essentiel pour la communauté des Îles », insiste M. Ringuette.

Rappelons que l’été dernier, les officiers ont laissé planer une menace de grève. Or, le Conseil canadien des relations industrielles tiendra une rencontre, à la mi-janvier, qui déterminera les services essentiels obligatoires advenant une grève en 2015.

Le directeur de la CTMA, Emmanuel Aucoin, est heureux de l’ouverture du syndicat à négocier, mais affirme que les services essentiels devront être déterminés avant de relancer les négociations. « Ce que le Code dit, c’est ne pas attendre que le feu prenne avant de déterminer les services essentiels », souligne-t-il.

En plus des salaires, les régimes de retraite et les assurances sont en litige entre les parties.

 

 

Photo :  Jean-François Deschênes