Les chasseurs commerciaux de phoque se sentent abandonnés par Ottawa

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Chaque année, l’ouverture de la saison de la chasse au phoque ravive la frustration chez les chasseurs commerciaux qui sont de moins en moins nombreux.

Aujourd’hui, 600 permis de chasse sont délivrés, alors qu’il y en avait 900 dans les années 70 et 80.

Le directeur de l’Association des chasseurs de phoque des Îles-de-la-Madeleine, Gil Thériault, déplore que les chasseurs ne soient plus épaulés par la Garde côtière canadienne. Auparavant, les brise-glaces menaient les équipages au milieu du troupeau.

Selon lui, le gouvernement fédéral les abandonne. « Dans les faits, on ne nous appuie pas du tout, se désole-t-il. On n’a pas protégé les marchés internationaux qui se sont fermés les uns après les autres. Quand M. Harper est allé défendre l’échange commercial avec l’Union européenne, il a discuté de tous les sujets, sauf de celui du phoque. »

La saison de la chasse au phoque devrait s’amorcer vers la fin mars.