Déversement d’un oléoduc d’Hydro-Québec aux Îles : matière à poursuites juge le ministère de l’Environnement

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Il y a matière à poursuites, relativement au déversement de 100 000 litres de diésel au port de Cap-aux-Meules aux Îles-de-la-Madeleine, en septembre 2014. C’est du moins ce que révèlent les conclusions de l’enquête du ministère de l’Environnement qui devait faire la lumière sur cet événement.

Il y a « suffisamment de matière pour envoyer [le dossier] au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) », a indiqué M. Boulanger, lundi. Le DPCP devra maintenant déterminer si la preuve recueillie est assez solide pour engager des poursuites judiciaires.

« Ce ne sont pas des avocats qui ont fait l’enquête, donc ce sont ceux du DPCP qui vont décider s’il y a des poursuites ou non. » — Jules Boulanger, directeur Centre de contrôle environnemental

 

Impossible de savoir si les conclusions de l’enquête blâment directement Hydro-Québec, le propriétaire de cet oléoduc qui a laissé couler 100 000 litres de diesel dans la nature. Le directeur du centre de contrôle environnemental se limite à dire que « l’enquête portait entre autres sur la responsabilité d’Hydro-Québec dans ce déversement ».

Pas surprise

La porte-parole de l’Association madelinienne pour la sécurité énergétique et environementale, Natalia Porwoska, n’est pas surprise que le dossier soit entre les mains du directeur des poursuites criminelles et pénales.

« On a eu vent d’un rapport qui aurait mis en garde Hydro-Québec contre l’usure de son oléoduc », affirme madame Porowska.

Elle ajoute qu’il est difficile de croire que 100 000 litres puissent s’écouler sans raison. Selon elle, ce dossier démontre que la « pensée magique » n’existe pas et que le risque de déversement est toujours bien présent.

 

LA UNE : Le quai à Cap-aux-Meules avec des dispositions pour contenir le déversement de pétrole.  Photo :  Diane Hébert