Le crabe vert inquiète l’industrie du homard

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Une nouvelle recherche sur le crabe vert inquiète l’industrie du homard. Cette recherche montre que le crabe vert, une espèce envahissante, est porteur de maladies qui peuvent être transmises aux homards.

« Le risque, c’est qu’il pourrait y avoir transfert de pathogènes et cela pourrait nuire à notre industrie du homard », explique Fraser Clark, auteur de l’étude. « Nous avons trouvé au moins deux pathogènes préoccupants. »

D’après l’étude dévoilée plus tôt cette année par le chercheur de l’Université Dalhousie, des niveaux élevés de l’un des parasites ont été découverts dans une zone du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse où les pêcheurs de homard ont commencé à se servir du crabe vert comme appât.


Par ailleurs, on trouve maintenant une bactérie mortelle pour les homards dans les crabes verts du détroit de Northumberland. Sa présence a été confirmée tout récemment grâce à des tests génétiques.

M. Clark compte mener d’autres tests pour vérifier si les crabes infectés transmettent les pathogènes aux homards.

Le lien n’a pas encore été formellement établi, mais le chercheur suggère aux pêcheurs d’y penser à deux fois avant de se servir de crabe vert comme appât.

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Fraser Clark compte mener d’autres tests pour vérifier si les maladies trouvées dans les crabes verts peuvent être transmises aux homards Photo : CBC

« Nous ne pensons pas que ce parasite tue des homards, mais nous craignons qu’il ne change leur comportement, de telle sorte qu’il les rende vulnérables à d’autres prédateurs ou limite leur durée de vie dans les viviers de homards », dit-il.

Les homards qui ont de hauts niveaux de parasites transmis par des crabes verts ont un métabolisme plus élevé. Ils brûlent ainsi plus rapidement leurs réserves de graisses, ce qui pourrait raccourcir leur durée de vie dans les viviers.

L’industrie doit donc savoir, selon M. Clark, dans quelles zones le parasite est présent, pour pouvoir s’ajuster et conserver les homards pêchés dans ces zones moins longtemps avant de les vendre.

Les homards infectés, précise-t-il, ne sont pas impropres à la consommation humaine.

 

 

LA UNE : Un chercheur de la N.-É. a trouvé dans des crabes verts deux pathogènes qui pourraient potentiellement être transmis aux homards  Photo :  Alain Clavette