Assurance-emploi : des répercussions négatives pour la région, selon une majorité de citoyens

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Les résidents de l’Est du Québec sont plus nombreux à croire que la réforme de l’assurance-emploi aura des répercussions négatives sur leur vie et sur l’économie de leur région.C’est ce que révèle un sondage réalisé par la firme Léger entre le 17 septembre et le 13 octobre pour le compte de Commission nationale d’examen sur l’assurance-emploi. Selon l’étude, la majorité des Québécois a une perception négative de la réforme, mais les craintes et les incidences sont plus palpables dans la région.

 

Trois répondants sur quatre estiment que la réforme de l’assurance-emploi aura des conséquences négatives sur les travailleurs saisonniers. Au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, cette statistique atteint 90 %.

« On comprend que ceux qui vivent cette réalité-là, ou qui sont en contact avec cette réalité-là, ont une meilleure connaissance, leur avis est disons plus conforme à la réalité », souligne Hans Marcotte, du Mouvement Action-Chômage de Montréal.

Le sondage révèle également que quatre Gaspésiens et Madelinots sur cinq connaissent une personne qui a quitté la région en raison d’un manque d’emploi. Du côté du Bas-Saint-Laurent et de la Côte-Nord, le nombre est plutôt d’une personne sur deux.

 

« Je l’ai vu cet été, des travailleurs partir pour la ville, l’Ouest canadien, parce qu’ici on n’arrive plus à survivre.  » — Line Sirois, présidente d’Action-Chômage Haute-Côte-Nord

Plus de la moitié des personnes interrogées croient que la fraude est un phénomène répandu chez les prestataires. Le député bloquiste Jean-François Fortin se désole des préjugés et de la méconnaissance du régime.« Beaucoup de personnes croient que le gouvernement fédéral contribue à la caisse de l’assurance-emploi, beaucoup de gens ne sont pas au courant que le gouvernement fédéral a pigé allègrement dans la caisse au cours des dernières années », a-t-il déclaré. Le régime est financé par les contributions des employeurs et des employés. Trois répondants sur cinq estiment qu’il serait préférable que le gouvernement du Québec administre lui-même le régime d’assurance-emploi.

 

 

 

Pour en savoir plus