Bisbille entre les regroupements de pêcheurs de homard

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Le directeur général du Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie déplore des propos du porte-parole du nouveau Rassemblement des pêcheurs des côtes des Îles-de-la-Madeleine.

Homards

O’Neil Cloutier croit que la nouvelle organisation cherche à créer la zizanie au sein des pêcheurs au sujet du journal de bord électronique.

À son avis, il est faux de dire que les pêcheurs se sont fait entrer le nouvel outil dans la gorge. Il rappelle que les homardiers étaient les seuls pêcheurs qui n’étaient pas soumis au journal de bord jusqu’à tout récemment.

Selon O’Neil Cloutier, les homardiers n’avaient plus les moyens de contester. « Alors, on n’avait plus, dans le fond, l’opportunité ou les moyens de refuser plus longtemps au ministère l’obligation d’imposer ou de mettre en marche un journal de bord. Il fallait se conformer. »

« Compte tenu de la grosseur de notre groupe, je pense qu’il faut choisir ses combats. »— O’Neil Cloutier, directeur général, Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie

ÉCOUTEZ L’ENTREVUE D’O’NEIL CLOUTIER ICI lors de l’émission Bon pied bonne heure.


M. Cloutier ne comprend pas pourquoi Jacques Bourbeau répète que les informations données par le journal de bord ne sont pas fiables. « Le journal de bord, il est très, très efficace, si évidemment les informations qui sont données sont de bonnes informations. Alors, avant d’accuser un pêcheur de donner de mauvaises informations, j’irais voir, hein. »

« Alors, je me soucierais de ce détail-là si j’étais un pêcheur madelinot, et de savoir de la bouche de mon représentant qu’en fait je suis un menteur. »— O’Neil Cloutier, directeur général, Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie

 
Il ajoute que les 163 pêcheurs gaspésiens ont préféré l’implantation d’un journal électronique plutôt qu’un journal papier pour des raisons économiques et de faisabilité.

Jacques Bourbeau persiste et signe 

Photo :  ICI Radio-Canada / Lisa-Marie Bélanger

Le porte-parole du Rassemblement des pêcheurs et pêcheuses des côtes des Îles, Jacques Bourbeau, maintient ses affirmations.

Il rappelle que l’an dernier, 288 homardiers des Îles sur 325 ont signé une pétition contre ce journal de bord et que plus de 200 d’entre eux ont manifesté à deux reprises devant les bureaux de Pêches et Océans Canada.

Lors de la réunion du comité consultatif du homard, le 11 mars, M. Bourbeau souligne que son organisation demandera à Pêches et Océans les rapports réalisés par les chercheurs à partir des données du journal de bord.

Jacques Bourbeau veut aussi qu’un spécialiste indépendant évalue si le journal de bord est un instrument utile pour la recherche scientifique.

 

Un texte de Jean-François Deschênes