Après deux hivers emprisonnés par les glaces, les Îles-de-la-Madeleine se retrouvent maintenant avec des conditions d’eau libre. La rareté de la glace a des conséquences économiques sur l’archipel.
En 2014 et en 2015, les glaces empêchaient les bateaux de chasseurs de phoques de quitter le port.

Cette année, un petit troupeau de phoques a été localisé plus au nord de l’archipel. Les autres sont beaucoup plus loin, près de Terre-Neuve, là où il y a de la glace.
L’expédition de chasse au phoque du Groenland sera donc de courte durée pour les Madelinots, craint le directeur de l’Association des chasseurs de phoques des Îles-de-la-Madeleine, Gilles Thériault.


Les eaux libres ont aussi des conséquences sur la traditionnelle saison d’observation du blanchon qui a dû être annulée cet hiver, faute de banquise.
Normalement, à cette période-ci de l’année près de 200 touristes donne un second souffle à l’industrie touristique des Îles. La situation désole la directrice des ventes des hôtels Accents, Ariane Bérubé.
Mais au-delà des considérations économiques, l’absence d’un couvert de glace autour des Îles-de-la-Madeleine rend encore plus vulnérables les berges contre les tempêtes.
LA UNE : Extrait du reportage de Michel-Félix Tremblay / ICI Radio-Canada