Un moratoire sur la morue qui ne donne pas de résultats concluants

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Il y a 20 ans, le gouvernement fédéral étendait l’interdiction de la pêche à la morue dans la presque totalité des provinces atlantiques, et ce, un an après le moratoire à Terre-Neuve.Un second clou dans le cercueil de cette pêche lucrative. La morue avait été pendant des décennies le symbole de la viabilité de la pêche au Canada. Voilà que des milliers de pêcheurs se voyaient contraints à changer de métier, ou à retourner sur les bancs d’école. Certains se sont tournés vers la crevette ou le crabe. D’autres ont tout abandonné.« Il y a aussi beaucoup de pêcheurs et de personnes qui travaillaient dans les usines de transformation qui ont simplement déménagé, qui sont allés dans l’Ouest et ailleurs pour chercher d’autres métiers, et qui sont sortis entièrement de la pêche », raconte Cyr Couturier, chercheur à l’Institut marin de l’Université Memorial, à Terre-Neuve.Vingt ans plus tard, un retour en arrière semble impossible, selon Jean-Claude Brethe, professeur d’écologie des pêches à l’Université du Québec à Rimouski:« Les stocks de morue ne se portent malheureusement pas mieux depuis les moratoires. »Cyr Couturier lui, est plus optimiste:« Je ne peux pas vous prédire si ça va revenir ou pas dans les provinces maritimes, mais on voit quelques indices que c’est en train de revenir, mais ce n’est pas aussi rapide que ce qu’on verrait dans l’Est de Terre-neuve. »Des scientifiques de Pêches et Océans ont recommandé ce printemps de maintenir le moratoire.Certains pêcheurs de leur côté, voudraient obtenir un petit quota pour des fins de recherche, dans l’espoir de reprendre un jour la pêche à la morue.

 

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