Pourquoi une espèce serait-elle plus adaptée au golfe qu’à l’estuaire?

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Est-ce que certaines baleines sont plus à même de vivre dans l’estuaire ou dans le golfe?

Plusieurs facteurs participent à la réponse, mais un prédomine : l’alimentation. À part les bélugas, qui sont résidents du Saint-Laurent, les baleines visitent le golfe et l’estuaire. Elles y viennent pour suivre leurs proies de prédilection et surtout, pour trouver des concentrations importantes de nourriture. Lieu foisonnant de baleines, l’estuaire, par ses marées, la rencontre des courants et la bathymétrie (le relief sous-marin) le long de la côte Nord, regorge de krill et de capelan, des proies adorées par les rorquals.

Les cachalots profitent des grandes profondeurs du chenal Laurentien pour trouver des calmars de taille moyenne, une de leurs proies favorites.

Pour leur part, les bélugas restent surtout dans l’estuaire, à longueur d’année. L’hiver, la couverture de glace y est plus importante que dans le golfe et les protège d’une mer trop agitée par les conditions hivernales. Toutefois, dans certains secteurs de l’aval de l’estuaire, comme à Tadoussac, se crée une polynie (une absence de glace) causée par la remontée d’eaux plus chaudes.

D’autres espèces préfèrent le golfe, comme le dauphin à flancs blancs de l’Atlantique. Habitué des eaux du large, le dauphin à flancs blancs se groupe parfois en troupeaux regroupant des milliers d’individus. Néanmoins, il visite de temps à autre l’estuaire.

 

Par Marie-Ève Muller
Sources : Pêches et Océans Canada / Stratégies St-Laurent
LA UNE : Des cachalots dans l’estuaire © GREMM